Discuter:Tlaloc

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Tlaloc, vieille divinité chthonienne, indigène de la Méso-Amérique, mais dont l’origine est olmèque, est le dieu de la fertilité et de la végétation. Il est le seul dieu majeur du panthéon aztèque à n’être pas un tezcatlipoca. Il est le dieu des nuages, de la brume, des eaux, de la pluie, de la grêle, de l’orage, de la foudre et du tonnerre (1). Il est « Celui qui fait ruisseler les Choses », « le huitième Maître des Jours et le neuvième Seigneur des Nuits », Tlamacazqui (2) , « Celui qui donne », le « Dispensateur », dieu des sources, des cours d’eau. Dieu du flux temporel, de la planète Terre (3) , de la terre et des montagnes, de la forêt et des arbres. Il est le « Seigneur des quatre Lieux » Nappatecuhtli, les quatre arbres cosmiques qui soutiennent le Ciel. Appelé Xoxouhqui, le « Vert », « le Cru », il est « Celui qui est fait de Terre », « Celui qui est la Personnification de la Terre ». Il était le dieu le plus vénéré des agriculteurs, et l’un des dieux les plus populaires. Son importance était telle que son culte était célébré, conjointement à celui de Huitzilopochtli, dans le grand temple de Tenochtitlan, le Huey Teocalli (4), centre névralgique de l’institution religieuse aztèque.

Tlaloc est le dieu dispensateur de la pluie fertilisante, mais aussi celui de la sécheresse, des inondations, des séismes et de toutes les catastrophes naturelles. En raison de sa nature dangereuse et imprévisible, on lui offrait la vie des enfants, don le plus précieux dans le sacrifice le plus douloureux. Son royaume dans l’au-delà, le Tlalocan, est la destination de ceux qui sont morts noyés ou foudroyés, ou qui ont succombé à des maladies que les Mexica croyaient associées à l’eau (5) . Les victimes de ce type d’accidents ou de pathologies, au lieu de subir la crémation, comme l’usage l’exigeait habituellement, étaient inhumées car considérées comme élues de Tlaloc. A ce titre, elles bénéficiaient d’une vie post-mortem qui leur garantissait une éternité bienheureuse, dans la proximité du dieu qui les avaient choisies.

Cinq mois de l’année rituelle (Atlcaualo, Tozoztontli, Etzalqualiztli, Tepeilhuitl, Atemoztli) sur dix-huit, lui étaient consacrés ainsi qu’à ses divins compagnons les Tlaloque. Le grand-prêtre de Tlaloc, le Quetzalcoatl Tlaloc Tlamacazqui, détenait une autorité, un titre et un rang égaux à ceux du grand-prêtre de Huitzilopochtli, le Quetzalcoatl Totec Tlamacazqui.

1 - Des recherches actuelles montrent en Tlaloc, le dieu de l’Océan. 2 - En tant que substantif, le mot tlamaquazqui désigne le prêtre en ce qu’il est le dispensateur d’offrandes. 3 - Le dieu de la Terre, Tlaltecuhtli, est, le plus souvent, identifié à Tlaloc. 4 - Le Teocalli de Mexico-Tenochtitlan, que les Espagnols ont appelé le Templo Mayor, tertre bâti en forme pyramidale, comprenait en son sommet deux sanctuaires jumeaux, l’un, peint en blanc et en rouge, dédié à Huitzilopochtli, l’autre, peint en blanc et en bleu, consacré à Tlaloc. Le Teocalli permettait, dans un même espace, d’honorer à la fois le Soleil et l’Eau, l’un et l’autre élément qui, mis ensemble, étaient, aux yeux des anciens mexicains, les premiers dispensateurs d’énergie et de vie. 5 - Telles les affections buboniques, les paralysies, l’impétigo, la syphilis, la lèpre, la goutte, l’arthrite ou l’hydropisie.

> Cet ajout ayant été fait sans aucune structure par rapport à l'article existant, il est plus dérangeant qu'autre chose. Si un jour quelqu'un désire fusionner les deux parties. Triton (d) 4 janvier 2008 à 15:25 (CET)

Il serait bien d'avoir les sources Thierry Lucas (d) 4 janvier 2008 à 18:04 (CET)
Oui justement (je précise ce n'est pas moi qui l'ai rajouté :P...voir historique de l'article). Ce texte tel quel me fait penser à un copier coller d'un livre. Après il est possible que je me trompe. Triton (d) 4 janvier 2008 à 18:48 (CET)