Tit-Coq

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Tit-Coq est un film de René Delacroix et Gratien Gélinas produit en 1953. Le film a été sous-titré et diffusé au Canada anglais.

Sommaire

1 Synopsis
2 Prix
3 Fiche technique
4 Distribution
5 Anecdote
6 Liens externes

[modifier] Synopsis

Le film raconte les mésaventures du soldat canadien français Tit-Coq un peu avant la Seconde Guerre mondiale et à son retour du front. Tit-Coq tient son surnom d’être d’un genre nerveux, drôle et irrespectueux. D’être un enfant illégitime pèse lourd dans son esprit, jusqu’à ce qu’il tombe amoureux de Marie-Ange, qui lui promet de l’attendre pendant qu’il sera outre-mer sur le champ de bataille. Tit-Coq a une amoureuse qui l’attend et aussi une famille à qui il s’est attaché. Cédant aux pressions de sa famille, Marie-Ange épouse un autre homme. À son retour de guerre, la nouvelle est un coup dur pour Tit-Coq. L’aumônier militaire l’aide à reprendre pied et à recommencer à vivre en solitaire.

[modifier] Prix

1953 : Meilleur film de l’année au Canadian Film Award
2000 : le Festival international du film de Toronto rend hommage au film.

[modifier] Fiche technique

Réalisation : René Delacroix et Gratien Gélinas
Production : Gratien Gélinas
Scénario : Gratien Gélinas
Photographie : Akos Farkas et José Mena
Montage : Roger Garand et Anton Van De Water
Musique : Maurice Blackburn et Morris C. Davis
Date de sortie au Québec : 20 février 1953

[modifier] Distribution

Amanda Alarie : La mère Desilets
George Alexander : Le commandant du camp
Fred Barry : Le père Desilets
Juliette Béliveau : Tante Clara
Corinne Conley : Rosie
Jean Duceppe : Léopold Vermette
Paul Dupuis : L’aumonier
Gratien Gélinas : Tit-Coq
Clément Latour : Jean-Paul Desilets
Monique Miller : Marie-Ange
Henri Poitras : Oncle Alcide

(Liste non exhaustive)

[modifier] Anecdote

Dès 1947, Gratien Gélinas avait écrit l’histoire, mais la difficulté à financer le film l’a contraint à mettre en scène Tit-Coq pour le théâtre. Pendant trois ans, il y aurait eu 500 représentations de la pièce Tit-Coq, apprécié des critiques. Les revenus de la pièce a permis à Gélinas de produire lui-même le film. De février à avril 1953, le film aurait été vu par environ 300 000 spectateurs québécois et aussi il a été bien reçu au Canada dans sa version sous-titrée en anglais.