Thomson TO7

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Le TO7 était un ordinateur fabriqué par l'entreprise française Thomson de 1982 à 1984.

Sommaire

1 Description
2 Historique
3 Spécifications techniques
4 Prix
5 Voir aussi
6 Bibliographie
7 Liens externes, autres références

[modifier] Description

Il était construit autour d'un processeur Motorola 6809 cadencé à 1 MHz. il disposait d'une trappe pour inserer des cartouche ROM. Son interface utilisateur était un langage BASIC élaboré par Microsoft, inclus dans la ROM livrée avec l'appareil (le premier IBM PC aura lui aussi un BASIC en ROM).

Fin 1983, un pack était proposé comprenant :

Le TO7
L'extension Musique et jeux, un boitier enfichable gérant le son et 2 joysticks à prise DIN
la cartouche BASIC Microsoft
Le jeu sur cartouche Trap, un jeu de labyrinthe 2D, sorte de Pac-Man simplifié
Le logiciel graphique sur cartouche Pictor permettant de dessiner sur l'écran avec le crayon optique
Le manuel utilisateur
Un livre d'initiation au BASIC didactique et assez bien conçu

A l'époque, le support le plus répandu pour les logiciels étant la cassette audio, l'achat d'un lecteur de cassettes (propriétaire) était quasiment obligatoire. Par la suite, d'autres supports gagnèrent en popularité, tel le très spécifique QDD (Quick Disk Drive), une sorte de lecteur de disquette à piste en spirale, spécifique à la marque.

Après chargement du BASIC, la mémoire disponible pour les programmes était d'environ 6 Ko. Pour exécuter certains programmes évolués (jeux), il était nécessaire d'acquérir un module enfichable d'extension de 16 Ko portant la mémoire à 24 Ko (à comparer aux 32 Ko du successeur TO7-70).

Le périphérique d'affichage était un téléviseur ordinaire adressé par une prise Peritel

[modifier] Historique

Il a été connu en France grâce à sa distribution massive dans les écoles, sous l'influence de l'État, à l'occasion du plan Informatique Pour Tous (IPT) conjointement aux Thomson MO5, un modèle moins puissant de la même société utilisé en mini-réseau (appelé nanoréseau). Il a été remplacé en 1984 par le TO7-70.

À noter, le crayon optique, périphérique de pointage à l'écran, en standard dans la configuration. On peut le voir comme un lointain ancêtre des souris actuelles, en beaucoup moins ergonomique (la souris se déplace sur un plan horizontal, donc sans fatigue ; le crayon oblige à lever constamment le bras ; mais à cette époque, comme le montre l'application de réservation informatique de la SNCF, la notion d'ergonomie n'existe même pas en informatique, et n'est enseignée nulle part dans les écoles (seule l'aviation s'y intéresse, car les boîtes noires prouvent après chaque accident aérien que le responsable en est une mauvaise ergonomie).