Discuter:Thomas Sankara

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[modifier] Liens

Citer en liens externes des sites qui glorifient Thomas Sankara, pourquoi pas. Mais uniquement un site qui presente sans demontrer une these du complot mitterrand-Houphouet-Compaore pour l'assassinat de Thomas Sankara, ce n'est pas tellement dans l'esprit.

[modifier] Miterrand

Y-at-il un lien clair, pour préciser que Jean-christophe mitterrand est venu la veille de sa mise aux arrêts ? ça mériterait une référence.--SammyDay 19 mai 2007 à 01:38 (CEST)

IL y a une erreur. C'est Guy Penne qui est venu à Ouagadougou le jour de l'arrestation de Sankara le 17 mai 2003 et non Jean Christophe Mitterrand. bruno Jaffré (auteur de la biographie de Thomas Sankara (peu habitué à wikipedia encore)

Merci de votre précision. Pouvez-vous par ailleurs confirmer que la visite de guy Penne et l'arrestation de Sankara sont liées ?--SammyDay 28 mai 2007 à 16:30 (CEST)

Voilà ce que j'en dis dans mon ouvrage dans une nouvelle version de la boigraphie qui vient de paraitre : "Vers 6 heures, c’est le branle-bas de combat parmi les putschistes. La gen-darmerie de Bobo vient de leur communiquer le départ de Blaise Compaoré qu’ils n’ont pas réussi à arrêter. Il a roulé la nuit vers Ouagadougou. Arrivé aux abords de sa maison, son chauffeur comprend qu’il est en train de se passer quelque chose. Ils partent directement sur Po où ils arrivent en fin de matinée. En même temps des négociations s’engagent avec Jean Baptiste Ouedraogo pour qu’il prenne la parole pour apaiser la tension. Il finit par accepter après avoir demandé que les objectifs du gouvernement ne soient pas remis en cause et que l’on recherche le dialogue plutôt que la force. A midi l’armée s’empare de l’aéroport et la gendarmerie de la radio. Peu après Jean-Baptiste Ouedraogo enregistre le message qu’a préparé Somé Yo-rian. Il est question d’une simple restructuration du CSP mais il n’est pas fait mention de l’arrestation de Lingani et de Sankara. Le message passera vers 13 heures alors que débute le déjeuner en l’honneur de Guy Penne, envoyé par la France en mission officielle. A 15 heures Sankara est conduit à l’aéroport afin d’embarquer pour son transfert à Ouahigouya. Il est décontracté et plaisante avec les soldats qui l’entourent. Il leur promet de bientôt les revoir. La situation ne lui apparaît plus tout à fait désespérée. Il a évité de faire couler le sang. Il sait que Blaise a échappé à l’arrestation et lui fait confiance pour regagner Po et organiser la ri-poste. Il connaît la qualité des hommes qu’il a formés. Et puis il sait que la léga-lité est de son côté. Le CSP est une organisation de militaires qui se veut démo-cratique, les membres sont élus par des assemblées de militaires et les décisions doivent être prises à la majorité. C’est en tout cas l’esprit qu’il essayait d’insuffler à cette assemblée. Il n’avait pas trop de mal à prendre le dessus. On lui reconnaissait une grande force de conviction et on le respectait grâce à sa grande culture politique. En plus il avait la réputation d’être un bon chef et on connaissait sa popularité auprès des hommes de troupe. Autant d’arguments en sa faveur qui militaient au sein de cette assemblée de militaires. Pour lui, il ne fait aucun doute que ce putsch ne sera pas bien accepté au sein du CSP. Ses amis et lui n’ont cessé d’argumenter, de provoquer des débats dans cette assemblée militaire afin d’amener le maximum de militaires sur leur posi-tion. Leur tendance est désormais majoritaire au sein de ce Conseil. Un certain nombre de signes lui montrent aussi que ses adversaires ne sont pas aussi bien organisés qu’il n’y paraît et que les hommes qu’ils dirigent sont loin de leur être totalement acquis. Tout le problème tient donc surtout au rap-port de forces au sein des forces armées. Pour l’instant rien n’est joué. Les hommes de Kamboulé lui demandent d’intervenir auprès d’Henri Zongo pour qu’il se rende avec ses hommes. Il accepte sachant son ami capable d’aller jusqu’au bout. En fin d’après-midi, Blaise Compaoré envoie un message pour informer de son arrivée sain et sauf à Po. Il ordonne la libération de Zongo et de ses hommes sans quoi il viendra les libérer avec ses hommes. Dans l’après-midi Jean-Baptiste Ouedraogo a toutes les peines du monde à se justifier devant les officiers de la capitale convoqués pour expliquer les derniers événements. Il rencontrera les mêmes difficultés le lendemain au camp Guillaume devant les sous-officiers. A dix-sept heures il reçoit Guy Penne et se voit remettre une invitation pour la France. Ce dernier promet une aide substantielle de la France à la Haute-Volta. A dix-huit heures une réception est donnée en l’honneur de Guy Penne à l’ambassade de France, les principaux auteurs civils et militaires du putsch sont présents. Zongo se rendra finalement en fin de soirée et on le laissera libre de ses mouvements. L’encerclement de l’ambassade libyenne ne sera levé que le len-demain. L’ambassadeur est alors sommé de quitter le pays sous 48 heures. Guy Penne reportera finalement au lendemain 18 mai son retour qui devait avoir lieu le jour même. La France est-elle impliquée dans cette opération dont l’objectif est clairement d’écarter militairement la tendance révolutionnaire du CSP faute de pouvoir les battre politiquement ? Ou bien les auteurs du putsch ont-ils choisi la date de la visite de Guy Penne pour le mettre devant le fait ac-compli et faire entendre ainsi qu’ils seraient soutenus par la France socialiste ? Toujours est-il que pour Thomas Sankara comme pour l’ensemble de la gauche voltaïque, cette implication de la France ne fait aucun doute. Guy Penne se défend d’avoir été au courant de l’arrestation qui se préparait. Il a depuis ra-conté qu’il avait rencontré Sankara plusieurs fois et qu’il avait réussi à le convaincre qu’il n’était pour rien dans cette arrestation. Sankara n’est plus là pour infirmer ou pour confirmer les affirmations de Guy Penne . Mais le selon le Canard Enchaîné il aurait été dépêché pour faire comprendre à Jean-Baptiste Ouedraogo qu’il ne devait pas démissionner devant les difficultés qui se multi-pliaient mais plutôt neutraliser Sankara et ses amis et que la France pourrait « superviser cette révolution de palais  ».

Je vous rajoute une précision sur Guy Penne qui est en note dans mon ouvrage "Biographie de Thomas Sankara, la Patrie ou la Mort..."

Guy Penne est devenu en 2007, le Président de l’association française d’amitié franco bur-kinabè qui compte en son sein plusieurs anciens ministres de la coopération comme Michel Rous-sin, ancien responsable des services secrets français et condamné pour des affaire à la mairie de Paris, de Pierre-André Wiltzer, Jacques Godefrain, ancien ministre de la coopération. Et cette association a engagé peu après une campagne pour que Blaise Compaoré obtienne le prix Nobel de la Paix! Guy Penne voudrait confirmer 23 ans après, son implication dans la mise à l’écart de Sankara, qu’il ne s’y prendrait pas autrement.

[modifier] Blaise Compaoré et Guy Penne

Mr bruno Jaffré, peut être pouriez vous participer aux articles sur Blaise Compaoré et Guy Penne, qui n'ont pour l'instant que peu de contenu. Merci. P.S: si vous avez besoin d'aide pour la syntaxe sur wikipedia, on vous aidera volontier. — Ecureuil espagnol 24 avril 2008 à 10:39 (CEST)