Thiébaud Ier de Lorraine
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Titre correct : « Thiébaud Ier de Lorraine »
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Thiébaud Ier de Lorraine, né vers 1191, mort en 1220 fut duc de Lorraine de 1213 à 1220. Il était fils du duc Ferry II et d'Agnès de Bar.
Thiébaut Ier succède à son père et conserve les alliances de ce dernier, notamment celle de l'empereur Otton IV de Brunswick contre Frédéric II de Hohenstaufen. Otton attaque le royaume de France et est vaincu le 4 juillet 1214 à Bouvines. Thièbaut fait parti des prisonniers, mais est rapidement libéré.
En 1216, il soutient Erard de Brienne, dans sa querelle de succession qui l'oppose à Thibault IV, comte de Champagne, lequel est soutenu par le roi de France Philippe II Auguste, l'empereur Frédéric II et le comte de Bar Henri II. Frédéric II, estimant que comme une félonie le fait que son vassal soutienne un candidat opposé au sien, occupe la ville de Rosheim qu'il avait donné à Ferry II. Thiébaut reprend la ville en 1218 et ravage le nord de l'Alsace. Immédiatement Frédéric II contre attaque, envahit la Lorraine, prend et incendie Nancy, puis assiège et prend le château d'Amance où s'était réfugié Thiébaut.
Prisonnier, il est contraint de renoncer à soutenir Erard, se reconnait vassal du comte de Champagne pour quelques seigneuries avant d'être libéré.
Il ne se remettra pas de son échec et meurt le 17 février 1220. Il avait épousé en 1206 Gertrude, seule fille et unique héritière[1] d'Albert II, comte de Dasbourg et de Metz, et de Gertrude de Bade, mais n'avait pas eut d'enfant. le duché revint à son frère cadet, Mathieu II, et sa veuve se remariera avec Thibaut IV, comte de Champagne.
Sa mémoire reste souillée[2] par le meurtre du frère de son père , Matthieu, nommé évêque de Toul sous Ferry II, puis révoqué presque aussitôt à cause de ses désordres, et qui traîna jusqu'en mai 1217, époque à laquelle le duc de Lorraine le perça de la lance empruntée à Simon de Joinville[3]; une vie de débauche et de crimes.
[modifier] Notes
[modifier] Sources
- Henry Bogdan, La Lorraine des ducs, sept siècles d'histoire, 2005 [détail des éditions]
- Richerius : Chronicon Senoniensis abbatiae in Vosago dans les Historiens de France, XVIII, 686.
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