Théories hygiénistes

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Les théories hygiénistes sont un ensemble de doctrines et de pratiques conseillées, apparues essentiellement au cours du XIXe siècle.

Elles voient le jour en réaction à l'hygiénisme, courant du même XIXe siècle qui a suivi la reconnaissance du rôle des bactéries et microbes dans les maladies humaines. On peut y mettre les égouts, le ramassage des ordures, la prophylaxie, les bains publics, les crachoirs contre la tuberculose, etc.

Dans le domaine de l'eau, les théories hygiénistes ont non seulement contribué au développement des adductions d'eau, de l'évacuation des eaux usées et du traitement de l'eau potable, mais également encouragé l'hygiène corporelle.

En terme d'urbanisme, les théories hygiénistes préconisaient, à une époque où la ville s'industrialise (avec toutes les conséquences que cela entraîne), une faible densité afin de « faire circuler l'air ». Il s'agissait notamment d'ouvrir les villes « intra muros » délimitées parfois par d'anciennes fortifications. Elles influencèrent de nombreux architectes ou de nombreux décideurs de transformations urbaines, comme Rambuteau et le baron Haussmann à Paris. En combattant l'idée de fortes densités urbaines, elles favorisèrent le développement de transports en commun qui permettent à la ville de s'étendre.

Les théories hygiénistes se sont trouvées confortées par les découvertes pastoriennes qui leur apportent un argument scientifique.

L'amélioration de l'hygiène a permis un allongement tout à fait significatif de l'espérance de vie.

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