Test de Wada

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En neurologie, le test de Wada consiste à injecter un anesthésique (en général de l'amobarbital sodique) dans l'une des artères carotide internes (droite ou gauche) de façon à déterminer quel est l'hémisphère cérébral dominant pour une fonction cognitive donnée, en général le langage. En effet, au cours de la procédure, le patient reste parfaitement conscient, mais une fois anesthésié l'hémisphère testé ne peut plus assurer ses fonctions si bien que s'il s'agit de l'hémisphère dominant pour le langage, le patient se trouve momentanément (jusqu'à disparition de l'effet anesthésique) incapable de communiquer verbalement (à noter que certains épileptiques ont la fonction du langage sur les deux émisphères). Par ailleurs, du fait de la décussation des voies motrices, le patient est aussi temporairement paralysé du côté opposé à l'injection.

Le nom de cette procédure vient du Docteur Juhn Wada qui inventa ce procédé à la toute fin des années 1940 au Japon[1]. C'est une procédure qui est très souvent employée chez les patients épileptiques afin de préparer une intervention chirurgicale.

Après 50 ans d'utilisation, les médecins cherchent à remplacer le test de Wada avec des méthodes moins délicates telles que l'imagerie cérébrale (notamment IRMf, ou MEG).

[modifier] Références

  1. Wada J. A new method for determination of the side of cerebral speech dominance: a preliminary report on the intracarotid injection of sodium amytal in man. Iqakaa te Seibutzuqaki 1949; 14:221–222. version anglaise