Tech

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Cet article a pour sujet le fleuve nommé Tech. Pour une définition du mot « tech », voir l’article tech du Wiktionnaire.

Tech Tec
Le pont du Diable, à Céret
Longueur	84.3 km
Débit moyen	9,6 m³.s^-1 mesurés à Argelès-sur-Mer
Surface du bassin	750 km²
Régime	pluvial méditerranéen à forte composante nivale
Se jette dans	la mer Méditerranée
Pays	France
Cours d’eau - Hydrologie

Le Tech est un fleuve côtier du Roussillon dont le cours de 82 kilomètres s'inscrit dans le département des Pyrénées-Orientales. Il présente la particularité de disposer du bassin versant le plus méridional de la France continentale.

[modifier] Géographie

Le Tech prend sa source au Roc-Colom dans les Pyrénées dans le massif du Costabone au sud du département des Pyrénées-Orientales et se jette dans la mer Méditerranée au niveau de la réserve naturelle du Mas Larrieu encore appelée bocal du Tech (plage naturiste).

[modifier] Principaux affluents

la Lamanère : 15.7 km
la Coumelade : 15 km
la Quéra
le Riuferrer : 17.7 km
le Maureillas : 16.1 km

[modifier] Hydrologie

Bien qu'ayant un débit très faible en été, le Tech n'en est pas moins un petit fleuve abondant. Né dans une région de hautes montagnes, le Tech peut devenir un gros fleuve dévastateur, en cas de dégel rapide ou de pluies d'automne torrentielles par exemple.

Le débit du Tech a été observé sur une période de 29 ans (1979-2007), à Argelès-sur-Mer, localité touristique où se situe son embouchure ^[1]. Le bassin versant du fleuve y est de 729 km².

Le débit moyen interannuel ou module du fleuve à Argelès est de 9,61 m³ par seconde.

Le Tech présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes qui combinent les variations typiques des cours d'eau méditerranéens (crues d'automne-hiver dues aux pluies) et des cours d'eau de haute montagne (crues de printemps). Il a donc un régime soutenu d'octobre à juin (entre 8,6 et 15,5 m³ par seconde de débit mensuel moyen), avec deux pics: décembre-janvier comme bien des cours d'eau méditerranéens, et avril-mai (maximum en mai) lié à la fonte des neiges pyrénéennes. Ses basses eaux se produisent en été, de juillet à septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 2,8 m³ au mois de septembre.

En cas de période quinquennale sèche, le VCN3 peut chuter jusque 0,082 m³ par seconde soit 82 litres par seconde ^[2]

D'autre part les crues peuvent être très importantes et dévastatrices. En effet, la plus haute valeur du débit instantané maximal enregistré a été de 1 680 m³ par seconde le 1^er octobre 1986, tandis que la valeur journalière maximale était de 625 m³ le 9 décembre 1996. Le QIX 10, ou débit calculé de crue décennale, est de 1 200 m³ par seconde. Quant au QIX 50, il vaut 1 800 m³, soit près de deux fois celui de l'Yonne par exemple ^[3].

A titre de comparaison, le QIX 10 de la Marne à l'entrée de Paris vaut 510 m³ par seconde, tandis que son QIX 50 est de 650 m³. Ainsi le QIX 50 du petit fleuve côtier d'à peine 82 kilomètres de long, et doté d'un tout petit bassin qu'est la Tech, vaut presque le triple de celui de la Marne à Paris.

La lame d'eau écoulée dans le bassin du Tech est de 417 millimètres annuellement, ce qui est relativement élevé et supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, tous bassins confondus. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 13,2 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Villes traversées

[modifier] Notes et références

↑ Banque Hydro - Station Y0284060 - Le Tech à Argelès-sur-Mer (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
↑ Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
↑ Le QIX 50 est la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, c'est à dire une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans. On calcule aussi le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, c'est à dire une crue n'ayant lieu statistiquement que tous les 20 ans et qui dans le cas du Tech est de 1 500 m³ par seconde.