Discuter:Tatarstan

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TATARSTAN

Comprise entre la vallée moyenne de la Volga et l'avant-pays ouralien, le Tatarstan, issu de la république socialiste soviétique autonome de Tatarie, rassemblait en 1991, sur un territoire de 68 000 kilomètres carrés, une population de 3 679 400 personnes. Les Tatar, qui appartiennent au rameau turc de la famille ethno-linguistique altaïque, étaient, en 1926, dans l'ensemble de l'Union soviétique, au nombre d'environ 3 311 000, alors que la population totale de la Tatarie ne s'élevait alors qu'à 2 800 000 personnes. En 1970, la tendance s'était encore accentuée : sur 5 931 000 Tatar recensés pour l'ensemble de l'Union soviétique, seuls 1 536 000 vivaient en Tatarie, où ils étaient à peine plus nombreux que les Russes. Les Tatar sont surtout nombreux au Kazakhstan et en Ouzbékistan. C'est que l'installation des Russes en Tatarie, commencée au lendemain de la prise de Kazan par les armées du tsar en 1552, s'est poursuivie sans désemparer, la découverte du pétrole au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant contribué à accroître fortement l'importance numérique du groupe slave vivant à l'intérieur des frontières de la Tatarie. Après l'éclatement de l'U.R.S.S., les Tatar ne représentaient encore que 48 % de la population, contre 43 % pour les Russes.

Le Tatarstan possède en effet sur son territoire les puits les plus productifs du gisement du Second-Bakou. Aussi, la valeur de la production industrielle (pétrochimie, plastiques, pneumatiques, engrais, machines-outils, automobiles, électronique, informatique) est-elle de beaucoup supérieure à celle de l'agriculture.

Le raffinage du pétrole et les possibilités énergétiques de la Tatarie, puis du Tatarstan, assurent l'essor de l'industrie dans tout le pays ; la capitale, Kazan, a bénéficié de cet essor industriel ; la population de la ville, qui n'était que de 406 000 habitants en 1939, est passée à 667 000 personnes en 1959 pour atteindre 1 107 300 en 1991. Créée sur les rives de la Kazanka, non loin de la Volga, au XIIIe siècle, la ville des Tatar surveille depuis lors le trafic empruntant le grand fleuve, les Russes en ayant fait tout à la fois une forteresse, un important nœud de communications, une riche capitale de région agricole et un centre d'industrie.

Depuis le référendum de 1992, le Tatarstan réclame son indépendance.


Il faudrait vérifier mais je suis pratiquement sur que l'immense majorité des Tatars présent en Asie centrale (Ouzbekistan, Kazakhstan) n'ont rien à voir avec le Tatarstan russe mais y on été déporté de Crimée pendant la Seconde Guerre mondiale. JidGom 19 novembre 2005 à 02:36 (CET)