Sur la pierre blanche

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Sur la pierre blanche est un roman d'Anatole France publié d'abord dans L’Humanité, puis en 1905.

Sommaire

[modifier] Forme et style de l’œuvre

Le texte se présente en grande partie sous la forme de dialogues philosophiques, et contient des exposés sur le racisme et l'antisémitisme, le stoïcisme et sa critique, le développement du christianisme et le procès de Paul de Tarse, ainsi que sur la durée des civilisations et leurs transformations par les rencontres et les conflits entre les peuples. L’œuvre traite dans son ensemble de l'évolution de l’Humanité, et esquisse la possibilité d'une création des États-Unis du monde. Elle se termine par la description d'une utopie socialiste en l'an 2270, et par une remarque sur les limites biologiques et temporelles de l’espèce humaine, qui ont pour conséquence que non seulement l’Humanité disparaîtra, mais que d’autres espèces, peut-être plus intelligentes, prendront la suite.

A. France considérait Sur la pierre blanche comme l’une de ses œuvres les plus importantes, à côté de ses romans philosophiques.

[modifier] Cadre de l’œuvre

À Rome, parmi les ruines de la civilisation antique, plusieurs amis français discutent du destin des peuples.

[modifier] Une utopie socialiste

L'avant-dernière partie, V. Par la porte de corne ou par la porte d’ivoire, se situe en 2270. Une grande partie du monde est alors constitué en fédération. Les inégalités et les hiérarchies ont presque totalement disparue, le chomage a disparu, le travail est peu pénible et laisse du temps pour s’instruire, les hommes et les femmes sont égaux et la sexualité est libre.

[modifier] Bibliographie

Sur la pierre blanche paraît en feuilleton dans les premiers numéros de L’Humanité

[modifier] Voir aussi

  • Le Procurateur de Judée : la deuxième partie de Sur la pierre blanche est semblable au Procurateur de Judée. Elle expose le point de vue romain sur l'histoire et sur les Juifs, en des termes d'un antisémitisme virulent. La troisième partie en est un commentaire, expliquant que dans leur mépris et leur incompréhension des Juifs, les Romains ne pouvaient comprendre que le Judaïsme préparait les révolutions sociales. Pourtant, le christianisme ne fut pas non plus l'avenir de l'Humanité, et c'est l'esprit païen qui, renaissant, donnera raison aux conceptions philosophiques et scientifiques des Anciens.
  • Socialisme utopique