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Base ref.

  • 1679 C. Ravot - H. de Barat Le Blason des Armoiries
  • 1694 Dictionnaire Académique
  • 1772 Diderot - d'Alembert L'Encyclopédie
  • 1780 P. Menestrier Dictionnaire universel des termes du Blason
  • 1798 Dictionnaire Académique
  • 1843 Borel d'Hauterive Annuaire 1843 - Dictionnaire de Blason ou Petit manuel Héraldique
  • 1861 C. Granmaison Dictionnaire héraldique
  • 1864 A. de la Porte Trésor Héraldique d'après d'Hozier, Ménétrier, Boisseau, etc.
  • 1872 J. Guignard Nouvel Armorial du Bibliophile.
  • 1885 Jouffroy d'Eschavannes Traité complet de la Science du Blason
  • 1885 E. Simon de Boncourt Grammaire du blason
  • 1887 J.B. Rietstap Dictionnaire des termes du Blason.
  • 1899 L.A. Duhoux d'Argicourt Alphabet et Figures de tous les termes du Blason
  • 1901 Cte Alph. O'Kelly de Galway Dictionnaire archéologique et explicatif de la Science du Blason
  • 1904 Dr Félix Lobligeois Petit abrégé d'art héraldique.
  • 1905 Larousse Dictionnaire encyclopédique en 7 volumes.
  • 1949 G.D'Haucourt-G.Durivault Que sais-je le blason.
  • 1951 T. Veyrin-Forrer Precis d'héraldique
  • 1976 O. Neubecker Le grand livre de l'héraldique.
  • 1979 M. Pastoureau Traité d'héraldique
  • 1984 P Joubert L'héraldique
  • 1985 G. de Crayencourt Dictionnaire héraldique
  • 1989 G. Eysenbach Histoire du blason et science des armoiries
  • 1994 J.M. Thiebaud Dict. des termes du blason
  • 1998 Ch-M de Sainte-Melaine Précis de science héraldique.
  • 1999 S. Oliver initiation à l'héraldique
  • 2002 C. Wenzler Guide de l'héraldique.
  • 2006 G. Audoin L'art héraldique.




Anille, Croix anillée et fer de moulin

L'anille et le fer de moulin sont deux meubles fréquents, mais aussi fréquement confondus. Ils sont issus de deux objets techniques assez similaires quant à leurs formes, leurs fonctions et leur procédés d'obtention, à savoir l'ancre de maçonnerie et l'agraffe de meule de moulin.


Sommaire

[modifier] Technologie

[modifier] L'ancre de maçonnerie

L'ancre de maçonnerie est une pièce metallique fixée à l'extrémité d'un tirant et destinée à repartir l'effort sur une surface suffisante de l'élément de maçonnerie ou de charpente à maintenir. On la nomme aussi "fer d'ancrage", parfois "esse" quand elle en a la forme.

[modifier] L'agraffe de meule de moulin

Nommé "Fer de moulin" dans l'encyclopédie de Diderot et D'Alembert, "Anille" dans de nombreuses fiches technique de moulin, c'est une pièce métallique, traditionnellement forgée, élément fondamental pour la liaison en rotation de la meule superieure et de l'arbre moteur.

[modifier] Héraldique

[modifier] Le fer de moulin

Représenté d'une façon assez réaliste, il se caractérise par un trou central carré et par 4 pates de fixation. Sa présence dans le blason symbolise un droit seigneurial sur un moulin banal. "C'était l'emblème attribué seulement aux seigneurs haut-justiciers. II n'appartenait qu'à ceux-ci d'avoir droit de moulin banal. et d'obliger tous les vassaux à y venir faire moudre, avec défense à tous les meuniers circonvoisins de venir empiéter sur leurs privilèges ; l'usage des MILLES ou fers de moulin dans les armoiries dénote une noblesse de race ou très ancienne." (Le Carpentier. - Histoire du Cambrésis) Jacques de Hemricourt indique que les fers de moulin "étaient jadis les marques les plus propres et les plus assurées pour indiquer la condition illustre de ceux qui possédaient des moulins banaux" Le symbole se retrouve parfois simplement pour signaler la présence d'un moulin, quelques municipalités l'ont adopté pour symboliser une activité industrielle.

[modifier] L'anille

Anille Andille Nadille



(du bas latin anilla, de anicula, petite vieille, et par extention, béquille). Figure formée par deux courbes en forme de «C» adossés et liés ensemble par une ou deux traverses. L'anille paraît avoir pour origine l'ancre ou agrafe en fer, ou fer d'ancrage, qui sert à soutenir les murs. Ne pas confondre avec le fer de moulin, qui présente un carré vide central


fer de moline

Fer tenant la meule: Meuble en forme de crochets, avec un carré ajouré au centre (sur lequel est ajusté l’axe de la meule). Ne pas confondre avec l’anille, qui est une pièce de renforcement d’un mur (et sans carré central). __________________________________________ Mes ref Blason candien meule et anille http://www.gg.ca/heraldry/pub-reg/project-pic.asp?lang=f&ProjectID=299&ProjectElementID=1030

[modifier] ==============================================================

[modifier] COUSU

  • 1679 C. Ravot - H. de Barat Le Blason des Armoiries
  • 1694 Dictionnaire Académique
  • 1772 Diderot - d'Alembert L'Encyclopédie
  • 1780 P. Menestrier Dictionnaire universel des termes du Blason

se dit du chef, quand il est de métal sur métal ou de couleur sur couleur, comme aux armoiries des villes de Paris et de Lyon, et des maisons de Bonne, de la Croix-Chevrières et autres, en Dauphiné et ailleurs. On se sert aussi de ce mot pour les fasces, bandes, chevrons, etc. de couleur sur couleur, ou de métal sur métal.

  • 1798 Dictionnaire Académique
  • 1816 Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842): Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France

COUSU, UE, adject., se dit d’un chef ou d’une champagne de couleur sur un champ de couleur, ou de métal sur un champ de métal. La règle étant de ne jamais mettre métal sur métal, ni couleur sur couleur, on se sert du terme Cousu pour feindre qu’on a coupé l’écu en sa partie supérieure ou inférieure, et qu’on y a Cousu un chef, une champagne ou une plaine, lors même que ces pièces seraient de même métal ou de méme couleur que le champ de l’écu. On ne dit point Cousu d’un chef de métal sur métal ou de couleur sur couleur, quand ce chef broche ou lorsqu’il est soutenu d’une divise. Voyez Brochant, Soutenu.

  • 1843 Borel d'Hauterive Annuaire 1843 - Dictionnaire de Blason ou Petit manuel Héraldique

Se dit des partitions, lorsqu'elles sont de métal sur métal ou de couleur sur couleur, parce qu'elles figurent, dit-on, deux étoffes cousues ensemble : on l'emploie surtout pour le chef de l'écu.

  • 1861 C. Granmaison Dictionnaire héraldique
  • 1864 A. de la Porte Trésor Héraldique d'après d'Hozier, Ménétrier, Boisseau, etc.

Se dit du chef quand il est de métal sur métal, de couleur sur couleur, ou de fourrure sur fourrure.

  • 1872 J. Guignard Nouvel Armorial du Bibliophile.

Se dit d'un chef quand il est du même métal ou du même émail que le champ

  • 1885 Jouffroy d'Eschavannes Traité complet de la Science du Blason

Se dit des chefs, fasces et généralement de toutes les pièces héraldiques de métal sur métal, ou de couleur sur couleur.

  • 1885 E. Simon de Boncourt Grammaire du blason

Les exceptions à cette règle générale sont très rares et sont nommées armes à enquerre. On leur donne ce nom parcequ'alors on doit s'enquerir ou chercher la cause toujour honorable, de cette violation des règles du blason.

  • 1887 J.B. Rietstap Dictionnaire des termes du Blason.

Terme dont les anciens héraldistes se servaient pour indiquer qu'une pièce héraldique était de métal dans un champ de métal ou de couleur dans un champ de couleur, ce qui est contraire aux règles du blason, qui ont pour but de faire ressortir les armoiries, que l'on dut être à même de reconnaître de loin sur les boucliers des chevaliers. Pour bien valoir, les figures de couleur doivent trancher sur un fond jaune ou blanc (or ou argent), et réciproquement. Mais on peut se dispenser de l'emploi du mot cousu parce que cela se voit bien quand les règles ont été violées, sans qu'il soit nécessaire de la proclamer en sus. Encore, il est probable que dans la plupart des cas cette infraction aux règles ait été la conséquence d'une erreur des artistes ou que les métaux et couleurs employés dans une peinture d'armoiries, se sont détériorées sous l'action du temps. L'argent, par exemple, a une tendance à tirer sur le noir ou le bleu ; l'or prend la nuance du pourpre, etc. Voir Enquerre.

  • 1899 L.A. Duhoux d'Argicourt Alphabet et Figures de tous les termes du Blason

Se dit des pièces honorables, mais principalement du chef, lorsque ces pièces sont d’un émail de la nature de celui du champ de l’écu ; c’est un cas exceptionnel à la règle générale qui exige métal sur couleur, ou couleur sur métal. Le mot Cousu doit être énoncé avec soin, il est pris alors pour posé ou collé ; la qualification de Cousu ne doit en aucun cas être appliquée aux meubles, ou pièces secondaires, et ne peut se rencontrer que dans les armes à enquerre.

  • 1901 Cte Alph. O'Kelly de Galway Dictionnaire archéologique et explicatif de la Science du Blason

Se dit de toutes les pièces du blason, de métal sur métal ou de couleur sur couleur. Les chefs Cousus de couleur sur couleur sont très fréquents dans les armoiries ; ceux de métal sur métal sont rares. L’usage étant de ne jamais mettre métal sur métal, ni couleur sur couleur, on se sert du terme Cousu, puisqu’on feint avoir coupé l’écu en sa partie supérieure et qu’on y a Cousu un chef.

  • 1904 Dr Félix Lobligeois Petit abrégé d'art héraldique.
  • 1905 Larousse Dictionnaire encyclopédique en 7 volumes.

Se dit des pièces honorables qui contrairement à la règle héraldique, se trouvent appliquées, dans un écu, émail sur émail ou métal sur métal. Cet attribut qui, dans l'origine, s'appliquait seulement au chef, fut étendu, par la suite, aux autres pièces honorables ; mais quand il s'applique à des pièces secondaires, les armoiries sont suspectes et sujettes à enquerre.

  • 1949 G.D'Haucourt-G.Durivault Que sais-je le blason.
  • 1951 T. Veyrin-Forrer Precis d'héraldique
  • 1976 O. Neubecker Le grand livre de l'héraldique.
  • 1979 M. Pastoureau Traité d'héraldique
  • 1984 P Joubert L'héraldique
  • 1985 G. de Crayencourt Dictionnaire héraldique
  • 1989 G. Eysenbach Histoire du blason et science des armoiries
  • 1994 J.M. Thiebaud Dict. des termes du blason
  • 1998 Ch-M de Sainte-Melaine Précis de science héraldique.
  • 1999 S. Oliver initiation à l'héraldique
  • 2000 Theodore Veyrin-Forez précis d'héraldique, Larousse

limite au chef.

  • 2002 C. Wenzler Guide de l'héraldique.
  • 2006 G. Audoin L'art héraldique.