Sortilèges impardonnables

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La saga Harry Potter par J. K. Rowling

1. à l'école des sorciers livrefilm
2. et la Chambre des secrets livrefilm
3. et le Prisonnier d'Azkaban livrefilm
4. et la Coupe de feu livrefilm
5. et l'Ordre du phénix livrefilm
6. et le Prince de sang-mêlé livrefilm
7. et les Reliques de la Mort livrefilm
L'univers de Harry Potter

Les personnages de la saga
Les lieux de l'histoire
Le Quidditch
Les objets magiques
Les moyens de transport
Les créatures fantastiques
Les principaux concepts et institutions
Les sortilèges et potions
Les plantes magiques


La littérature Jeunesse

Dans la saga Harry Potter, écrite par J. K. Rowling, il existe trois sortilèges, dits Sortilèges Impardonnables, qui entraînent des conséquences extrêmement graves pour ceux qui les subissent. Leur utilisation sur des êtres humains est donc passible d'une condamnation à vie à la prison d'Azkaban. Ces sortilèges sont : l'Avada Kedavra, l'Imperium et le sortilège Doloris.

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Sommaire

[modifier] Avada Kedavra

[modifier] Description

L’auteur en fait pour la première fois mention dans Harry Potter et la Coupe de feu.

L'incantation utilisée pour lancer ce sort est Avada Kedavra. L'Avada Kedavra provoque la mort instantanée, dans un éclair de lumière verte et un bruit semblable à une rafale de vent, comme si quelque chose d'invisible et d'énorme prenait brusquement son envol. C’est un sort qui exige une grande puissance magique afin d'être lancé.

Aucun moyen de conjurer ce sortilège ou de le neutraliser n'est connu. Harry est la seule personne ayant survécu à ce sortilège ; il en porte toutefois la trace (la cicatrice sur son front). Ce sort est trop puissant pour être utilisé non-verbalement, de plus, la haine ou la colère semble nécessaire pour canaliser efficacement le sort.

S'il est impossible de survivre au sort, il est tout à fait possible d'esquiver l'attaque. De même, il est douteux d'affirmer que l'Avada Kedavra peut tuer les phénix. En effet, dans le tome 5, Fumseck s'interpose devant Dumbledore et reçoit le sort lancé par Voldemort, il est instantanément tué, mais revit de par son statut de phénix, dans un piètre état toutefois. Malgré cela, puisque la baguette de Voldemort tire son énergie d'une plume du même Fumseck, il n'est pas dit que l'Avada Kedavra ne soit pas mortel sur un autre phénix. Pour se protéger du sort, il est également possible d'intercaler un objet entre le lanceur et soi, ledit objet sera bien entendu pulvérisé, mais cela neutralisera le sort. Lorsqu'Harry renvoie malgré lui l'Avada Kedavra sur Voldemort, celui-ci ne meurt pas (du fait de ses multiples Horcruxes), mais son corps est, en revanche, en très grande partie détruit.

[modifier] Utilisations

Ce fut le sort utilisé par Voldemort pour assassiner son père et ses grands-parents, qui ont été retrouvés sans aucune marque de blessures, mais portant sur le visage une expression de terreur ; l'autopsie pratiquée par des Moldus n'a pu déterminer les causes de leur mort. Voldemort a tué de nombreuses personnes avec l'Avada Kedavra, comme par exemple Frank Bryce, Bertha Jorkins, Lily Evans et James Potter. Voldemort n'étant pas particulièrement patient en combat, ce sort lui est particulièrement cher.

Peter Pettigrow, sur ordre de Voldemort, utilise l'Avada Kedavra pour tuer Cedric Diggory avec la baguette de son maître, dans le tome 4.

Un Mangemort a l’intention de l'utiliser sur Hermione dans la bataille du Département des Mystères, mais il est interrompu dans sa tentative par Harry au milieu de la formule magique.

C’est ce sort, jeté par Severus Rogue à la fin du tome 6, qui tue le professeur Dumbledore et le projette au bas de la tour d'astronomie.

Et à la fin du film Harry Potter et la Chambre des secrets (mais pas dans le livre), Lucius Malefoy se laisse tenter et essaye de l'utiliser sur Harry (celui-ci avait libéré Dobby, l'elfe de maison des Malefoy) mais Dobby le coupe et Lucius le père de Drago renonce à sa tentative... C'est une des invraisemblance des films : il ne pouvait pas ignorer que l'utilisation d'un sortilège impardonnable l'aurait condamné à la prison.

[modifier] Étymologie

De l’araméen : adhadda kedhabhra signifiant « que la chose soit détruite ». On peut aussi rapprocher l'« avada kedavra » de la formule bien connue « abracadabra », qui tire sa sonorité de la même racine araméenne (mais signifie plutot "[il] créé comme [il] parle"). On tire aussi deux mots de cette formule : vider de avada et cadavre de kedavra ce qui forme vider le cadavre donc le vider de l'esprit contenu dedans.

[modifier] Imperium

[modifier] Description

L’auteur en fait pour la première fois mention dans Harry Potter et la Chambre des secrets, .

Le sort de l'Imperium se lance par l'incantation Impero. Il met la victime totalement sous le contrôle de l'auteur du sort. On peut s'opposer à l'Imperium, mais cela demande une vraie force de caractère et reste extrêmement difficile. Par exemple, seul Harry en est capable sur une classe entière et de surcroît après plusieurs essais.

Il semblerait que quand le lanceur meurt, les personnes manipulées par celui-ci retrouvent leurs esprits. Il va de soi que le lanceur peut annuler volontairement le sort. Enfin, l'Imperium ne fonctionne pas que sur les humains, toute créature intelligente est une victime potentielle. Il est probable que les personnes victimes de ce sort perdent la mémoire de ce qui leur aient arrivées, durant la période de temps où ils sont manipulées

Dans certains cas, si l'Imperium est mal utilisé, la victime tombera dans un état proche de la folie ou du coma.

Version originale : Imperius Curse, formule = Imperio.

[modifier] Utilisations

Après la chute de Voldemort, des Mangemorts se défendaient en disant qu'ils avaient subi le sortilège de l'Impérium. Il est impossible de confirmer ou d'infirmer ces déclarations, mais le Véritaserum peut faire sortir la vérité de la bouche des Mangemorts.

Dans le labyrinthe du tome 4, Viktor Krum est soumis à l'Imperium : il tente de tuer Fleur Delacour et de mettre Cedric Diggory sous le sortilège Endoloris dans le but de permettre à Harry de gagner (et par conséquent de l'amener près de Voldemort).

De nombreux mangemorts ont fait usage de ce sort par la suite, pour des raisons différentes les unes des autres. C'est l'un des sorts les plus utilisés parmi eux, on ne peut donc pas établir une liste exacte.

Enfin, Harry Potter l'utilise dans le tome 7 à plusieurs reprises dans la banque de Gringotts, afin d'atteindre le coffre de Bellatrix Lestrange pour y récupérer un Horcruxe.

[modifier] Étymologie

Du latin impero, as, are, avi, atum, verbe signifiant commander, ordonner, enjoindre, et imperium, imperii (neutre) qui signifie commandement, règne, pouvoir.

[modifier] Doloris

[modifier] Description

L’auteur en fait pour la première fois mention dans Harry Potter et la Coupe de feu, au chapitre 14.

Le sortilège Doloris se lance par l'incantation Endoloris. Ce sort inflige à la victime une douleur intolérable. Certains sont devenus fous pour l'avoir subi trop longtemps et trop de fois (comme les parents de Neville Londubat).

Les effets sont tels que la victime a l'impression que son cerveau gonfle,gonfle près à exploser son crâne. Il apparait toutefois qu'il est probablement dur de tuer quelqu'un avec ce sort, à part peut-être des personnes de santé fragile. Il semblerait de plus que le sort agisse uniquement de façon psychique, le sortilège Doloris ne laissant aucune marque physique.

Dolores Ombrage essaya d'utiliser ce sortilège sur Harry Potter dans le tome 5 pour tenter de le faire parler sur la cachette de Dumbledore, alors en fuite.

Version originale : Cruciatus Curse - formule : Crucio ou Endoloris.

[modifier] Utilisations

Il fut utilisé par les partisans de Voldemort pendant ses années de puissance, aussi bien sur des Moldus que sur des sorciers.

A cette époque, Bellatrix Lestrange, accompagnée d’autres Mangemorts, l’infligea à Frank et Alice Londubat, et ceux-ci finirent par en perdre la raison. Bellatrix a par la suite réutilisé plusieurs fois ce sort, qui est visiblement son préféré.

A son retour, à la fin du tome 4, Voldemort l'utilisa sur Queudver, Avery et Harry Potter.

Le professeur Ombrage essaya de l'utiliser sur Harry à la fin du tome 5 (un peu avant la bataille du Département des Mystères), mais elle fut arrêtée par Hermione.

Pendant la bataille au Département des Mystères, Bellatrix s'aperçut que Neville était le fils des Londubat. Elle s’employa à utiliser le même sortilège sur leur fils.

Harry essaya dans la même bataille, de l’infliger à Bellatrix Lestrange, mais n’y parvint pas. Elle lui apprendra alors qu'il faut vraiment souhaiter faire le mal et prendre plaisir à voir souffrir l'autre, sans quoi cela ne fonctionne pas, un sentiment de juste colère n'est pas suffisant pour permettre au sort de pleinement fonctionner (Bellatrix ressent tout de même quelques douleurs et est projetée au loin). Harry tentera plus tard de l'utiliser sur Rogue, après que celui-ci a tué Dumbledore, mais l'ancien professeur bloqua facilement le sort lancé par un Harry exténué. Il y parviendra finalement dans le tome 7, où il le lancera avec succès sur l'un des professeurs, Carrow, pour le punir d'avoir injurié Mc Gonagall.

Malefoy essaie de l'utiliser sur Harry mais il en est empêché quand son adversaire le met en pièce avec le Sectumsempra.

[modifier] Étymologie

Du latin dolor, oris signifiant douleur, souffrance. Version anglaise (Cruciatus Curse) : Du latin crux, crucis, la croix, et également de la même racine que le mot crucifier ou crucifixion (qui provoque des douleurs épouvantables).

[modifier] Lien interne

[modifier] Sources