Sologne (rivière)

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Sologne
Photo souhaitée - Merci
Longueur 25,4 km
Débit moyen 0,614 m3.s-1
mesurés à Ainay-le-Château
Surface du bassin 88,9 km2
Régime pluvial
Se jette dans la Marmande
Bassin collecteur la Loire
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

La Sologne est une rivière française qui coule dans les départements de l' Allier (03) et du Cher (18). C'est un affluent de la Marmande en rive droite, donc un sous-affluent de la Loire par la Marmande et le Cher.

Sommaire

[modifier] Géographie

La Sologne prend naissance à Le Vilhain, au sud de la Forêt de Tronçais, dans le département de l'Allier, à une altitude de 350 mètres. Dès sa naissance, elle se dirige vers le nord-ouest, plus ou moins parallèlement à la Marmande. Comme cette dernière, elle traverse cette forêt qui est la plus belle et la plus vaste chênaie d'Europe, et où elle alimente plusieurs étangs. Une fois la forêt traversée, elle entre dans le département du Cher, et se jette dans la Marmande, à Charenton-du-Cher.

[modifier] Communes traversées

La Sologne traverse les communes suivantes :

[modifier] Hydrologie

Le débit de la Sologne a été observé pendant une période de 14 ans (1994-2007), à Ainay-le-Château, localité du département de l' Allier, située peu avant son confluent avec la Marmande[1]. Le bassin versant de la rivière y est de 89 km².

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Ainay-le-Château est de 1,63 m³ par seconde.

La Sologne présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes. Les hautes eaux ont lieu en hiver et au printemps, et s'accompagnent de débits mensuels moyens allant de 0,78 à 1,17 m³ par seconde, de décembre à mai inclus (maximum en février). En juin, le débit s'effondre littéralement et le passage aux basses eaux se fait presque sans transition. Elles se déroulent de juin à octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusque 0,123 m³ au mois d'août (123 litres par seconde), ce qui n'est pas encore trop sévère.

Le VCN3 peut cependant chuter à 0,012 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 12 litres par seconde, ce qui peut être considéré comme sévère (voir note [2] ).

D'autre part les crues ne sont habituellement guère importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 4,6 et 6,7 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale vaut 8,1 m³ par seconde, tandis que le QIX 20 se monte à 9,5 m³. Le QIX 50 n'a pas été calculé. (voir note[3] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Ainay-le-Château a été de 10,6 m³ par seconde le 5 mai 2001, tandis que la valeur journalière maximale était de 7,81 m³ par seconde le même jour. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était plus que d'ordre vicennal et donc assez exceptionnelle.

La lame d'eau écoulée dans le bassin de la Sologne est de 218 millimètres annuellement, ce qui est supérieur aux lames d'eau observées en général pour les cours d'eau de plaine du bassin de la Loire. C'est cependant très nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, et inférieur également (mais de peu) à celle de l'ensemble du bassin versant de la Loire (244 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte dès lors à 6,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Curiosités - Tourisme

  • Saint-Bonnet-Tronçais : Superbe forêt domaniale de Tronçais, la plus remarquable chênaie d'Europe. Étangs de Tronçais, de Saint-Bonnet, de Morat et de Saloup, tous sites inscrits. Gîtes et camping, chasse, pêche, équitation. Sports nautiques : voile, canoë-kayak, baignades, planche à voile, barques, etc.
  • Ainay-le-Château : pittoresque petite ville avec riche patrimoine historique. Château de Chandon du XIVe siècle, Porte de l'Horloge et remparts, donjon des XVI et XVIIe siècles. Église en partie du XIIe. Étangs.

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Banque Hydro - Station K5424010 - La Sologne à Ainay-le-Château (Synthèse)
  2. ↑ Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes