SK (transport)

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Le SK est un système de transport hectométrique construit par la société Soulé de Bagnères-de-Bigorre. Le nom SK provient des initiales du fabricant (Soulé) et du concepteur (Kermadec).

Ce système est à base de petites cabines roulant sur des rails et tractées par un câble à vitesse continue. Ceci est directement dérivé des ensembles de remontées mécaniques que produit déjà la société Soulé et qui équipent nombre de stations de sports d'hiver.

Un système de pinces permet une réduction de vitesse ou une rétention des caisses en station. Cette technique ne marche que sur de faibles longueurs ; son inadaptation à des lignes longues, sinueuses pourvues de nombreux arrêts provoquant de nombreuses sorties de câble ou un problème de stabilité à vitesse nominale.

Sommaire

[modifier] Ligne SK de Villepinte

Une ligne de SK dessert le parking du Parc des expositions de Villepinte.

[modifier] Ligne SK de Noisy-le-Grand

Une ligne de SK a été construite à Noisy-le-Grand mais le projet immobilier qu'elle devait desservir n'a jamais été réalisé. Elle n'a pas été ouverte, mais a été mise "en cocon" pour une éventuelle ouverture future.

D'après Noisy magazine, no  124, février 2007, (mensuel de Noisy-le-Grand, dont le directeur de la publication est son maire Michel Pajon) il n'y a aucune ouverture envisagée ni envisageable, l'équipement étant obsolète et inexploitable car non-conforme aux normes en vigueur. Et cet équipement appartient toujours à Epamarne, établissement public d'aménagement de Marne-la-Vallée dépendant de l'état, qui l'a conçu et qui reste responsable de son éventuelle démolition.

[modifier] Lignes SK de Roissy-Charles-de-Gaulle

Deux lignes de SK 6000 ont été partiellement construites à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, copiant ainsi le modèle de l'aéroport de Shanghaï. La première ligne devait ouvrir le 1er mai 1996, mais la longueur de la ligne (3500m) causait de nombreux problèmes techniques rendant impossible son ouverture au public. La ligne 2 devait ouvrir en 1997, elle n'a pas été non plus ouverte.

Jamais opérationnel, ce dernier projet a coûté 148 millions d'euros avant d'être abandonné. Une partie de son génie civil sera toutefois réutilisée pour le CDGVAL, navette automatique interne à l'aéroport, dont la première ligne est entrée en service en 2007.

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