Site naturel inscrit

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Les sites naturels inscrits, aussi appelés sites inscrits, désignent en France les sites naturels dont l’intérêt paysager, artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque exceptionnel qui, sans présenter une valeur ou une fragilité telles que soit justifié leur classement, ont suffisamment d’intérêt pour que leur évolution soit surveillée de très près.

Sommaire

1 Critères
2 Conséquences de l’inscription
3 Annexes
- 3.1 Articles connexes
- 3.2 Notes et références

[modifier] Critères

Peuvent demander la protection d’un site son propriétaire ainsi que toute personne physique ou morale : collectivité territoriale, particulier, association, ainsi que l’État ou la "Commission départementale des sites, perspectives et paysages".^[1] Les critères définis par la loi du 2 mai 1930 conduisent à protéger des espaces d’une très grande diversité :

Espaces naturels qui méritent d’être préservés
Paysages marqués tant par leurs caractéristiques naturelles que par l’empreinte de l’homme
Parcs et jardins

Selon le "Réseau des Botanistes Francophones", il y avait, en 2005, 2 620 sites classés sur 807 000 ha (1,28% du territoire national) et 4 780 sites inscrits sur 1 636 000 ha (2,6% territoire national)^[2].

[modifier] Conséquences de l’inscription

Lorsqu’un site est inscrit, l’État intervient par une procédure de concertation en tant que conseil dans la gestion du site, par l’intermédiaire de l’Architecte des bâtiments de France qui doit être consulté sur tous les projets de modification du site. Les effets d’un site inscrit sont suspendus par l’institution d’une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager.