Sinnamary

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5° 22′ 39″ N 52° 57′ 35″ W / 5.377448999999994, -52.95959499999999

Sinnamary


Pays France  drapeau de la France
Région Guyane
Collectivité {{{collectivité}}}
Département Guyane
Province {{{province}}}
Subdivision {{{subdivision}}}
Arrondissement Arrondissement de Cayenne
Canton Canton de Saint-Laurent-du-Maroni
Code INSEE 97312
Code postal 97315
Maire (mandat) Jean-Claude Madeleine (2008-2014)
Intercommunalité sans
Latitude
Longitude
5° 22′ 39″ Nord
         52° 57′ 35″ Ouest
/ 5.377448999999994, -52.95959499999999
Latitude
Longitude
5.377448999999994
-52.95959499999999
Altitude en mètres min 2  max 278
Superficie 1 340 km²  (134 000 ha)
Population sans.. 2 783 habitants (1999))
Répartition
éthnique
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Densité 2 hab./km²
Nom des habitants
Site(s) Web

Sinnamary est une commune française, située dans le département de la Guyane.

Sommaire

[modifier] Géographie

La cité est située le long du fleuve Sinnamary qui est le cinquième fleuve de Guyane ; long de 260 km. Il prends sa source dans le massif central guyanais au nord de Saül. Il est aussi le plus profond de Guyane. Il est composé de 28 criques et de 39 sauts.

La commune est située à 63 km de Kourou et à 112 km de Cayenne et est bordée par la mer au nord. Elle a pour limites : Au sud le bassin versant de la crique Tigre jusqu'au confluent de la rivière de Sinnamary et de la crique Plomb, puis cette dernière jusqu'à la ligne de partage des eaux entre les rivières de Sinnamary et de Kourou; A l'ouest la crique Yiyi prolongée jusqu'à la grande crique de Counamama jusqu'au bassin versant de la crique Tigre ; A l'est la crique Malmanoury. La commune englobe ainsi les hameaux de la pointe Combi, de la savane Manuel et de Corossony, encore habités aujourd'hui. L'Anse, autrefois principal lieu habité, et les hameaux de Renner et de Malmanoury, dont la population a été expropriée lors de l'installation du Centre Spatial Guyanais, sont maintenant déserts.

Le point culminant est la montagne Plomb (355 m), située au sud de la commune[1]. Il existe également un grand lac créé par la retenue d'eau du barrage de Petit-saut, partagé avec la commune de Saint-Élie.

[modifier] Histoire

Vue du Bourg de Sinnamary
Vue du Bourg de Sinnamary

La définition de Sinnamary est : "Nihil Sine Maria" ce qui veut dire "rien sans Marie". Elle nous montre à quel point était pieuse la population du bourg. Sinnamary était à l'origine un village amérindien. Les premiers colons arrivèrent vers 1770.

Pendant la Révolution française les Thermidoriens y déportèrent d'abord Billaud-Varenne et Collot d'Herbois; ensuite le Directoire après son coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) y déporta ses ennemis politiques d’alors : François Barthélemy , François Barbé-Marbois, André-Daniel Laffon de Ladebat, Guillaume Alexandre Tronson Ducoudray, le Général Pichegru, l'abbé Brottier, Antonin Murinais, Josèphe Rovère, Victor-Amédée Willot, François Aubry, Jean-Pierre Ramel, Lavilleurnois, Isaac Delarue et François Bourdon de l'Oise; deux autres convois en 1798 y déportèrent 312 autres proscrits, principalement des prètres réfractaires et des journalistes. Sur le total de 328 déportés par le Directoire à Sinnamary, 180 y moururent sur place dans les mois qui suivirent leur arrivée .[2]

Dans les années 1850, la découverte d'or y fit venir de nombreux prospecteurs.

En 1933, un établissement pénitentiaire y fut créé pour accueillir des prisonniers indochinois.

En 1956, l'État construisit le pont de Madame de Maintenon qui permit de relier les deux rives du fleuve Sinnamary.

Des sites archéologiques très anciens ont récemment été révélés lors des opérations de terrassement du futur site Soyouz.

[modifier] Économie

L'économie de la ville est tirée par deux sites majeurs :

[modifier] Administration

Liste des maires[3]
Période Identité Parti Qualité
1983 2008 Georges Madeleine
2008 Jean-Claude Madelein

[modifier] Divers

[modifier] Personnalités nées à Sinnamary

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes

  1. Sur la carte IGN les Montagnes Plomb seraient situées sur la commune de Saint Elie
  2. Philippe de Ladebat, Seuls les morts ne reviennent jamais – Les pionniers de la guillotine sèche en Guyane française sous le Direction, Amalthée, 2008, 420 p. (ISBN 978-2-35027-894-0)
  3. Site de la préfecture de la Guyane, consulté le 11 mai 2008