Sigillées claires africaines

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À partir de la fin du Ier siècle ap. J.-C. d’importants centres de productions de “sigillée claire” se développent en Afrique romaine et exportent leur production dans le bassin occidental de la Méditerranée, exportations qui durent jusqu’aux derniers siècles de l’empire et répondant sans doute à la prospérité économique des provinces africaines dans cette période. Le tournant dans la production africaine se situe à la fin du deuxième siècle et au début du troisième, dès ce moment en effet la céramique sigillée africaine représente les deux tiers de la céramique de table à Ostie ainsi que dans l'ensemble des provinces méridionales de l'occident romain. Après la réussite de cette sigillée claire A produite en grande quantité, c’est, vers 230 l’apparition de la sigillée claire C, elle aussi exportée très largement et souvent en parallèle avec des amphores. À la fin du troisième siècle, à Ostie, quasiment toute la vaisselle de table est de production africaine. Dès lors la diffusion des productions céramiques africaines se trouvent sur tout le pourtour du bassin méditerranéen, en Occident mais aussi en Orient et cela jusque vers le milieu du VIIe siècle. Il existait plusieurs centres de productions très dynamiques en Afrique, et il y eut des déplacements des productions. On peut distinguer quatre grands types de sigillée africaine. On ignore le lieu de production exact de la sigillée claire A. La Byzacène fut le grand lieu de production de la sigillée C, mais Carthage développa sa propre production à partir de la fin du iiie siècle. En se déplaçant vers Carthage les productions rejoignaient une concentration de main d’œuvre ainsi qu’un grand port d’embarquement qui permettait de réduire les coûts à l’exportation.


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