Sidiailles

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Sidiailles

Pays	France
Région	Centre
Département	Cher
Arrondissement	Arrondissement de Saint-Amand-Montrond
Canton	Canton de Châteaumeillant
Code Insee	18252
Code postal	18270
Maire Mandat en cours
Intercommunalité	sans
Latitude Longitude	46° 30′ 29″ Nord 2° 19′ 11″ Est / 46.5080555556, 2.31972222222
Altitude	233 m (mini) – 366 m (maxi)
Superficie	31,96 km²
Population sans doubles comptes	331 hab. (1 999)
Densité	10 hab./km²

Sidiailles est une commune française, située dans le département du Cher et la région Centre.

Le lac de Sidiailles

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Période		Identité	Parti	Qualité
Liste des maires successifs
mars 2001		Maurice RIVIERE
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962	1968	1975	1982	1990	1999
561	584	563	467	375	331
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Anciennement : Abbaye des Pierres (cisterciens)

Historique :

L'abbaye des pierres est une fondation cistercienne érigée par Raoul, Prince de Déols vers le milieu du 12ème siècle (avant 1135). Les seigneurs de Déols étaient proriétaires de terres dans les environs de Châteauroux (Indre). Elle se situe sur un éperon rocheux surplombant la rivière La Joyeuse, sur le flanc d'un vallon nommé "val horrible" sur l'ancienne route du bourbonnais. Cette position stratégique permettait au moines de contrôler le passage des marchandises sur cette voie avec prélèvement d'un péage. L'abbaye possèdera un large territoire localement comprenant notamment 4 moulins, 250 hectares de bois, et un vaste domaine agricole.

En 1149, elle est rattachée à l'abbaye d'Aubepierre (creuse) sise dans le diocèse de Limoges. Parmi les bienfaiteurs de l'abbaye, on retrouve les seigneurs de Culan, de Châteaumeillant, de la Roche-Guillebaud, et de Préveranges.

Les guerres de religion vont affaiblir l'abbaye avec des pillages répétés en 1562, 1570, 1590 par les protestants. Un nouveau sac a lieu en 1650 pendant la fronde. L' abbaye est restaurée entre 1682 et 1708. Un des bâtiments subsistant porte la date de 1778 et correspond à un bâtiment d'exploitation agricole. La révolution voit l'abbaye être vendue comme bien national en 1791. Le nouveau propriétaire la rachetant s'en sert comme carrière de pierres et une ferme s'installe à proximité englobant l' ancien bâtiment d' exploitation de 1778. La reconversion en carrière de pierre explique que l'on retrouve dans les bâtiments des environs des pierres en réemploi.

Architecture :

Elle était construite en moellon de schiste avec chaîne en pierre de taille en grès, et avait un plan traditionnel cistercien, avec une église tout en longueur à chevet plat et sans collatérales, mais avec des chapelles annexes de part et d'autre du chevet. La nef d'une largeur de 6 m 50, comme le choeur étaient couvert par un voûte en berceau. En 1726, le plan de l'abbaye est ainsi décrit. Contre l'église, se trouvait le cloître, le bâtiment d'habitation des moines à l'est, à son opposé le bâtiment d'ouest avec écurie, vestibule et parloir. Fermant le cloître au sud, se trouvait le réfectoire, la salle des moines (salle capitulaire?) au premier l'hôtellerie. La tour d'angle au sud-est comportait quatre étages avec cuisine, boulangerie office, infirmerie, bibliothèque et commodités.

Après un incendie, les bâtiments ont été redistribués avec notamment la création du logis du père abbé dans le bâtimant ouest, avant 1789. Il comprenait, outre la chambre du père abbé, deux appartements d'hôtes, quatre chambres pour domestiques et un réfectoire.

De nos jours :

Actuellement, l'abbaye est toujours une propriété privée, dont il ne subsiste que le porche d'entrée avec son pavillon, le bâtiment d'exploitation remanié et agrandi, et les ruines de l'abbaye elle-même.

Liens : [Base de donnée Mérimée, rubrique architecture religieuse.] http://www.culture.gouv.fr/documentation/memoire/HTML/IVR24/IA18000204/index.htm