Sephora

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Sephora est une chaîne de magasins de vente de parfums et de produits cosmétiques.

Sommaire

[modifier] Historique de la chaîne

Le groupe britannique Boots ouvre le premier magasin Sephora à Paris, en 1969. En 1983, les 38 magasins sont achetés par Dominique Mandonnaud, propriétaire de l'enseigne Shop 8. En 1995, les deux marques sont fusionnées dans Sephora.

En 1997, Sephora est achetée par LVMH pour l'équivalent de 244 millions d'euros[1]. Dans les années qui suivent, sous l'impulsion des deux présidents-directeurs généraux Pierre Letzelter, puis Jacques Lévy en 2003, la société se lance dans une politique d'ouverture de magasins à l'étranger, notamment aux États-Unis à partir de 1999, puis à partir du milieu des années 2000, au Proche-Orient, aux Émirats arabes unis, en Europe de l'Est, et en Chine.

Cependant, cette internationalisation est difficile car elle n'a pas tenu compte des attentes de la clientèle des pays concernés. Par exemple, au Japon, les clientes apprécient les conseils, or Sephora a alors une politique de limitation de l'interaction client/vendeur dans la boutique. En 2002, alors que Sephora perd l'équivalent de 130 millions d'euros pour 800 millions d'euros de chiffres d'affaires, la vingtaine de boutiques ouvertes en Allemagne, au Japon et au Royaume-Uni sont fermées tout en conservant néanmoins les quatre-vingts magasins aux États-Unis.[1]

Par ailleurs, sous l'impulsion de David Suliteanu, directeur Sephora aux États-Unis, la marque commercialise les produits de petits créateurs pour faire face au refus des grandes marques françaises d'être commercialisée chez Sephora.[1] En France et en Europe, les produits les plus populaires des Sephora américains sont importés par le président Jacques Lévy et sa directrice marketing pour l'Europe Natalie Bader-Michel[1] : Sephora commercialise ainsi ces produits à titre exclusif, avec succès comme pour l'anti-rides StriVectin-SD. Ensuite, cette politique d'exclusivité est étendue à des produits précis des marques du groupe LVMH.[2]

Dans les années 2000, Sephora crée également une marque de distributeur à son nom et inaugure les « beauty bar » sont ouverts pour offrir à la clientèle des soins de beauté sur place.

En juillet 2005, le site sephora.com (accessible aux États-Unis depuis 1999) est ouvert pour la France et devient dès début 2006, le magasin Sephora français le plus fréquenté de la chaîne.

En 2004, Sephora détient 21 % de parts de marché en France, puis 24 % en 2006 face au premier, Marionnaud, qui occupe alors 26 % des parts de ce marché.[3] En 2006, le chiffre d'affaires en France est réalisé à environ 25 % par les produits de la marque Sephora et à 10 % par les marques distribuées en exclusivité (80 % du chiffre d'affaires aux États-Unis).[1] Des analystes financiers cités dans le mensuel Capital estiment le chiffre d'affaires de Sephora à environ 1,6 milliard d'euros pour 2006.[1]

[modifier] Principes de vente

En 1983, Dominique Mandonnaud modifie le plan de ses magasins en permettant une libre circulation des clients parmi les produits, leur permettant également de les essayer sans la présence obligée d'un membre du personnel.

Des services de soins sont également effectués en magasins sous le nom de « beauty bar ».

Les magasins ont généralement des entrées largement ouvertes sur la rue. Certains se veulent gigantesques : 1 500 m² pour le magasin de l'avenue des Champs-Élysées, à Paris, et jusqu'à 1 800 m² pour le Sephora Triangle de Barcelone.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources

  • Linh Pham, « Sephora donne un coup de jeune à la beauté », article paru dans Le Figaro, 8 avril 2006. L'article propose un historique de la marque.
  • Stéphane Lauer, « Sephora impose sa différence dans l'univers des parfums et des cosmétiques », article paru dans Le Monde, 21-22 janvier 2007.
  • Ivan Letessier, « Le lifting réussi de Sephora », article publié dans Capital, mars 2007, pages 34-36.

[modifier] Notes et références

  1. abcdef Ivan Letessier, « Le lifting réussi de Sephora », article publié dans Capital, mars 2007, pages 34-36.
  2. Ivan Letessier cite dans l'article de Capital un rouge à lèvres de Givenchy, exclusivement chez Sephora à partir de mars 2007.
  3. Stéphane Lauer, « Sephora impose sa différence dans l'univers des parfums et des cosmétiques », article paru dans Le Monde, 21-22 janvier 2007.

[modifier] Lien externe

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