Section des Tuileries

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La section des Tuileries était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.

Elle était représentée à la Commune de Paris par :

  • Louis Martinet, chef de la comptabilité à la Trésorerie nationale,
  • Lacombe,
  • Viallard.

[modifier] Historique

Cette section est la plus riche de Paris. Elle n’a pas changé de nom au cours de la Révolution.

[modifier] Territoire

Les Tuileries.

[modifier] Limites

La rue Saint-Honoré, à droite, depuis la rue Royale jusqu’à la rue Froid-Manteau : la rue Froid-Manteau, à droite de la rue Saint-Honoré, à la rivière : le bord de la rivière jusqu’au pont de Louis XVI : le côté droit de la Place Louis XV : la rue Royale, à droite, jusqu’à la rue Saint-Honoré.

[modifier] Intérieur

La rue Saint-Florentin, les Tuileries, la Place du Carrousel, les rues du Dauphin, de l’Échelle, Saint-Louis, du Carrousel, Saint-Nicaise, des Orties, du Doyenné, Saint-Thomas-du-Louvre, la partie de la Place du Palais-Royal, à droite, en allant à la rue de Chartres, depuis le coin de la rue Saint-Honoré jusque y compris le Château-d’eau, au coin de la rue Froid-Manteau : les rues de Chartres, de Rohan, etc. ; et généralement toutes les rues, culs-de-sacs et places enclavées dans cette limite.

[modifier] Local

La section des Tuileries se réunissait dans l’église des Feuillants.

[modifier] Population

15 150 habitants, dont 650 ouvriers et 508 économiquement faibles.

La section des Tuileries soutint la Convention nationale au cours de la nuit du 9 au 10 thermidor an II, qui vit la chute de Maximilien de Robespierre. Aucun de ses représentants ne prêta serment à la Commune de Paris.

[modifier] Sources

  • Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 47-8.