Section de l'Homme-Armé

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La section de l’Homme-Armé était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.

Elle était représentée à la Commune de Paris par :

  • Jean Cazenave, (1756-1794), commis marchand, officier municipal, guillotiné le 11 thermidor an II,
  • J. E. Forestier (1747-1794), fondeur, guillotiné le 10 thermidor an II,
  • P. C. Louvet, guillotiné le 11 thermidor an II.

[modifier] Historique

Cette section a commencé par prendre le nom section des Enfants-Rouges. En septembre 1792, elle devint section du Marais et, en juin 1795, section de l’Homme-Armé.

[modifier] Territoire

L’hôtel de Soubise (les Archives nationales actuelles).

[modifier] Limites

Les rues Sainte-Avoye et du Temple à droite, depuis la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, jusqu’à la rue de la Corderie : les rues de la Corderie et de Bretagne à droite, jusqu’à la vieille rue du Temple : la vieille rue du Temple à droite, de la rue de Bretagne à la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie : la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie à droite, jusqu’à la rue Sainte-Avoye.

[modifier] Intérieur

Les rues du Plâtre, des Blancs-Manteaux, de l’Homme armé, du Puits, des Singes, du Chaume, de Paradis, de Soubise, de Brac, des Vieilles-Audriettes, des Quatre Fils, du Perche, d’Orléans, des Oiseaux, du grand Chantier, Pastourelle, d’Anjou, de Poitou, de Limoges, de la Marche, de Berry, de Beauce, Porte-foin, etc., et généralement toutes les rues, culs-de-sacs ; places, etc. enclavées dans cette limite.

[modifier] Local

La section de l’Homme-Armé se réunissait dans l’église des Enfants-Rouges.

[modifier] Population

10 480 habitants, dont 1 015 ouvriers et 360 économiquement faibles.

Cette section soutint la Convention nationale le 9 thermidor an II mais ses trois représentants à la Commune de Paris, Jean Cazenave, J. E. Forestier, P. C. Louvet prêtèrent, eux, serment à la Commune de Paris, ils furent tous trois guillotinés les 10 et 11 thermidor an II.

[modifier] Sources

  • Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 68-9.