Section de Montreuil

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La section de Montreuil était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne.

Elle était représentée à la Commune de Paris par :

  • Jean-Claude Bernard, (1760-1794), chef des bureaux de la mairie, guillotiné le 10 thermidor an II,
  • Pierre Cietty (1763-1794), artiste peintre d’origine italienne, guillotiné le 12 thermidor an II,
  • Pierre-François Quéniard (1740-1794), ébéniste, guillotiné le 12 thermidor an II.

[modifier] Historique

La section de Montreuil a conservé le même nom depuis sa création.

[modifier] Territoire

Section voisine de la section de Popincourt, elle s’étendait entre les rues de Charonne et du Faubourg Saint-Antoine.

[modifier] Limites

Les files d’Aval, de Lape et de Charonne, à droite, depuis le boulevard jusqu’à la barrière de Charonne : les murs jusqu’à la barrière du Trône : la rue du Faubourg-Saint-Antoine, à droite, depuis la barrière du Trône jusqu’au boulevard : le boulevard, à droite, depuis la porte Saint-Antoine jusqu’à la rue d’Aval.

[modifier] Intérieur

La partie de la rue Amelot, depuis la rue d’Aval jusqu’à la rue Saint-Antoine : les rues Sainte Marguerite, Saint-Bernard, de Montreuil, des Boulets et du Trône. Le cul-de-sac Saint-Bernard, etc., et généralement toutes les rues, culs-de-sacs ; places, etc. enclavées dans cette limite.

[modifier] Local

La section de la rue de Montreuil se réunissait dans l’église Sainte-Marguerite.

[modifier] Population

Une des plus pauvres de Paris, la section de Montreuil comptait 13 475 habitants, dont 1 330 ouvriers et 4 210 économiquement faibles.

La section de Montreuil soutint la Convention nationale pendant l’insurrection contre les Robespierristes le 9 thermidor an II malgré ses trois représentants qui prêtèrent serment à la Commune de Paris et furent guillotinés.

[modifier] Sources

  • Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 64-5.