Secteur de la téléphonie cellulaire (Côte d'Ivoire)

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Le secteur de la téléphonie cellulaire en Côte d'Ivoire est un secteur en pleine évolution. c'est le résultat d'une volonté manifeste de l'État Ivoirien de s'inscrire dans le mouvement des NTIC et d'être plus flexible quant aux enjeux économiques futurs. En effet la Côte d’Ivoire choisie de se doter de structures de télécommunications performantes, un processus qui a consisté dans un premier temps à libéraliser le secteur de la téléphonie cellulaire par la création d’un cadre institutionnel législatif et règlementaire favorable aux investisseurs privés et dans un second temps à introduire la téléphonie cellulaire de deuxième génération à la norme GSM.

Ce secteur est particulier du fait que malgré la situation de crise qu'a connu la Côte d'Ivoire, c'est un secteur qui n'a cessé de croître. Comment c’est ouvert ce secteur? Quelles ont été les différentes mutations ? Quelles sont les offres et comment se comporte la demande?

Sommaire

[modifier] Présentation du secteur

[modifier] Contexte historique

  • 1994: C’est seulement en 1994 que le secteur de la téléphonie cellulaire voie le jour en Côte d’Ivoire avec l’arrivée sur le marché de COMSTAR et son offre Cora. Face à cette nouvelle donne, le consommateur ne sait comment se comporter. La tâche est alors grande pour ce premier opérateur. COMSTAR doit donc mettre en place une stratégie de communication qui vise non seulement à informer le marché mais surtout à l’éduquer à cette nouvelle technologie: Ce qui nécessite de grands investissements. La téléphonie cellulaire à cette époque manquait d’accessibilité quant à son prix et donc était considérée comme un produit de luxe.
  • 1996: Deux ans plus tard c'est-à-dire en 1996, IVOIRIS fait son entrée sur le marché suivie de LOTENY télécom. Le marché devient concurrentiel et la population s’intéresse de plus en plus à la téléphonie cellulaire. Mais le prix de la communication reste toujours élevé.
  • 2001: IVOIRIS se fait racheter par ORANGE, un groupe international, après avoir fait ses preuves sur le marché en se positionnant comme la meilleure marque.
  • 2002: En 2002 avec le début de la guerre en Côte d’Ivoire, CORA de COMSTAR ne tient presque plus la route. La société Ivoiro-américaine (International Wireless était actionnaire au départ) avait dépensé beaucoup d’argent et d’énergie pour promouvoir le concept général du téléphone portable. Ainsi COMSTAR aura défriché le terrain pour les autres. Car en 2003, elle sort de la course qui désormais est courue sans trop de ferveurs par ORANGE et TELECEL. Orange est alors le leader du marché avec à son actif plus de 1 500 000 clients.
  • 2005: En 2005, TELECEL est racheté par MTN, qui tout comme Orange est un groupe international. La guerre reprend de plus belle sur le marché de la téléphonie cellulaire car MTN, bien entendu convoite la place d’ORANGE. Vient s’ajouter à ces concurrents en bataille MOOV du groupe Atlantique Télécom qui par une stratégie de pénétration fracassante, bouleverse ses prédécesseurs en accordant des offres défiant toute concurrence.
  • 2007: Le tout dernier né du secteur de la téléphonie cellulaire en Côte d’Ivoire se nomme KOZ de COMIUM. Il fait son lancement le 4 juin 2007, ayant investi 100 000 000 de francs CFA pour l’acquisition du matériel nécessaire au lancement du service et l’achat de la licence auprès de l’ATCI.

Désormais dans ce secteur la concurrence fait rage. C’est au quotidien que le consommateur découvre que tout est mis en œuvre pour qu’il soit gagnant.

[modifier] L'organe de régulation

L'Agence des Télécommunications de Côte d'Ivoire en abrégé ATCI est l'organe régulateur du secteur des télécommunications en Côte d'Ivoire. Cette régulation devrait permettre à la Côte d'Ivoire d'être dans le concert des nations qui aspirent au développement durable via les nouvelles technologies de l'information. Elle a été créée par la loi N°95-526 sous la forme d'un établissement public de catégorie particulière d'abord, puis a été transformée en société d'Etat depuis le 04 Août 1998, par l'ordonnance N°98-441 portant modification de l'article 51 du code des Télécommunications. Ainsi L'ATCI se charge dans le domaine de la téléphonie cellulaire:

  • D'octroyer les autorisations d'exploitations des services de téléphonie aux entreprises
  • D'accorder les agréments des équipements terminaux
  • De définir les principes et autoriser la tarification fournis sous le régime du monopole
  • De faire appliquer les textes règlementaires en matière de télécommunications

[modifier] L'offre et la demande

[modifier] L'offre

Les offres de ce secteur sont de deux natures (biens et services) qui peuvent se décliner en 3 catégories : le service de téléphonie, les services « additifs » et les terminaux

[modifier] Le service de téléphonie

Il permet à l'aide de la norme GSM (Global System for Mobile Communications) d'établir la communication entre une ou plusieurs personnes connectées sur le même réseau ou non. Ce service est offert sous deux formes: sous la forme de solutions d’abonnement et sous la forme de solutions prépayées. Les abonnés contractuels reçoivent des factures. C’est la consommation avec facture, le montant à payer sera donc fonction du nombre d’appels, de la nature de l’appel. Le prix de l’abonnement varie entre 10 000 francs CFA et 100 000 francs CFA. Les solutions prépayées quant à elles sont des solutions de rechargement, permettant ainsi de communiquer selon son rythme et selon son budget. Chaque carte prépayée correspond à un crédit de communication que l’on utilise à volonté, dans la limite de la durée de validité. Les différents prix varient à ce jour entre 200 et 100 000 francs CFA. Nous retrouvons donc des recharges de 200, 500, 1 000, 2000, 2 500, 5000, 10 000, 25 000, 50 000, et de 100 000 FCFA.

[modifier] Les services « additifs »

Ce sont des services gratuits ou payants qui viennent s’ajouter au service principal qu’est le service de téléphonie. Nous pourrons citer pel mel la mise en attente, la messagerie vocale, le renvoi d’appel, les Messages multimédia (MMS), l'Internet mobile (GPRS/WAP/MMS), les kiosques d'information, etc.

[modifier] Les terminaux

Les terminaux sont les téléphones portables qui permettent la communication. La gamme de ces produits n’est pas très variée et la plupart du temps constituent une offre promotionnelle. Les se font fournir ces terminaux de compagnies reconnues telles que Siemens, Alcatel, les compagnies de téléphonies cellulaires se transforment ici en distributeurs, avec imprimées sur le produit leur différentes marques.

[modifier] La demande

  • Aspect quantitatif: la consommation avec les trois premiers opérateurs avant l’arrivée de KOZ s’élevait à 500 milliards de francs CFA en décembre 2006 contre une consommation de 173 milliards en 2003 soit une évolution de 34,6%. La demande évolue de plus en plus même si le marché potentiel reste 2 fois plus grand que le marché actuel. En effet sur une population d’environ 17 millions d’habitants seulement environ 8 millions d’habitants est acquis en 2007 soit moins de 50% de la population. Ce qui offre encore de grandes opportunités d’affaire.
  • Aspect qualitatif: la demande concerne aussi bien les personnes physiques que les personnes morales. Les personnes morales sont les professionnels qui exercent dans des activités diverses. Ils ont un fort besoin de communication autant à l’intérieur de l’entreprise (communication interne) qu’à l’extérieure de celle-ci (communication externe). La communication est l’un des piliers des entreprises. Dans ce contexte elles souhaitent avoir à tout moment et à tout endroit la possibilité de communiquer. Néanmoins les entreprises espèrent minimiser les coûts et de ce fait les coûts des communications téléphoniques. Les personnes physiques sont elle que la motivativer principalement par le besoin de communiquer???. S’ajoute à ses motivations, celles d’auto expression : L’ivoirien est frimeur, aime être regardé de ce fait tout ce qui lui permet d’être un centre d’intérêt est la bienvenue.

[modifier] La concurrence

[modifier] L'intensité de la concurrence intrasectorielle

[modifier] Les nouveaux entrants

[modifier] La distribution

[modifier] les grossistes

[modifier] les détaillants

[modifier] Notes et références de l'article

  • PME Magazine, bimestrielle, hors série No9 de Mai/Juin 2007
  • Le Patriote, quotidien, 1er juin 2007
  • Le Patriote, quotidien, 4 juin 2007

[modifier] Liens externes