Scrignac
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Scrignac est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Scrignac | |
Pays | France |
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Région | Bretagne |
Département | Finistère |
Arrondissement | Arrondissement de Châteaulin |
Canton | Canton de Huelgoat |
Code Insee | 29275 |
Code postal | 29640 |
Maire Mandat en cours |
Marcel Coant 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts d'Arrée |
Latitude Longitude |
48.43° -3.68° |
Altitude | 86 m (mini) – 281 m (maxi) |
Superficie | 70,94 km² |
Population sans doubles comptes |
883 hab. (1999) |
Densité | env. 12 hab./km² |
Sommaire |
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2001 | Marcel Coant | |||
1935 | Barbier | Républicain et radical socialiste | ||
1919 | Guynamant | |||
1900 | 1909 | Guynamant | ||
1878 | 1888 | Thoz | Républicain | |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Monuments
- Chapelle de Coat-Quéau, où repose l'abbé Perrot, nationaliste breton.
[modifier] Évènements
En 1675, les manoirs de Kerizac, kergreac'h et Kerbrat sont incendiés et pillés par la population en révolte. En mars 1792, Scrignac est l'objet d'une bataille entre les chouans et les républicains venus de Morlaix. Les chouans sont mis en fuite. Au sein d'une Bretagne catholique et conservatrice, Scrignac a au XXe siècle longtemps voté fortement républicain et anti-clérical puiscommuniste, par la faute de l'échevêché. En 1887 et en 1908, la municipalité interdit au clergé de faire des quêtes. En 1910, la municipalité a voulu augmenter le loyer du presbytère, augmentation refusée par l'échevêché. Ceci en induit une absence de prêtre dans la commune pendant des décennies, et un anti-cléricalisme local et un vote communiste. Pendant la seconde guerre mondiale le maquis FTP de Scrignac est particulièrement important et il est à l'origine de nombreuses actions anti allemande.
[modifier] Démographie
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[modifier] Naissances
- Théophile Kervoelen (1913-1938), combattant volontaire en Espagne républicaine, mort au combat en Aragon en mars 1938.
- Louis Goaziou (22/03/1864-31/03/1937 à Charleroi en Pensylvanie USA) : mineur, puis journaliste et permanent appointé de la Fédération américaine du Droit Humain ; membre de la Chevalerie du Travail, puis de l'UMWA, puis des IWW, puis de l'AFL ; militant coopérateur ; militant anarchiste, puis socialiste ; propagandiste infatigable et rédacteur de journaux révolutionnaires de langue française de 1890 à 1916 ; sans doute la figure la plus remarquable du mouvement révolutionnaire franco-américain.
- Jean-Marie Collobert (10/09/1911-8/07/1944), officier marinier mort pour la France. Il est mort dans le naufrage du sous-marin "La Perle", le 8 juillet 1944, entre Terre Neuve et le Groenland. Il n' y eut qu'un seul rescapé. Le sous-marin avait au préalable assuré plusieurs missions de renseignement, pour la France-Libre, déposant et récupérant des agents secrets sur les côtes françaises avant de retrouver sa base à Alger. Jean Marie Collobert a été décoré à titre posthume de la croix de guerre avec étoile d'argent. Citation : "Par son magnifique courage et son mépris total du danger, a contribué à la réussite des opérations effectuées sur les côtes occupées par l'ennemi. Disparu en Atlantique avec son bâtiment déjà cité à l'ordre du régiment".
- Yves Guinamant (1651-1717), écuyer, procureur au parlement de Bretagne à Vannes puis à Rennes.
[modifier] Décès
- Jean-Marie Perrot, recteur de Scrignac, né à Plouarzel le 3/09/1877 et mort assassiné par la résistance le 12/12/1943 à Scrignac.
- Théodore Le Hars (1861-1928), sénateur du Finistère, maire de Quimper et conseiller général, mort accidentellement à Scrignac le 2/10/1928.