Sao Breiz

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Sao Breiz (Debout Bretagne) regroupe les Bretons des Forces françaises libres présents auprès du Général de Gaulle à Londres.

L’article I.2c des statuts précise que le but est: «de soutenir de tout son pouvoir l’œuvre de libération de la France et de l’Empire, entreprise par les Forces Françaises Combattantes, sous la direction de leur chef, le général de Gaulle. »

L’article II.1 stipule, lui, que : « Seront membres actifs, toutes personnes de la France Combattante de père ou de mère breton, qui en feront la demande et seront agréées par le comité ».

Il fut fondé en août 1940, sous le nom de Fidel Armor, sous la présidence de Mme Thébault-Montgermont, puis changé en Sao Breiz fin 1942. Il sollicite l’aide des Bretons de Grande-Bretagne et du monde entier. Il reçut également l’aide de militants des mouvements interceltiques d’outre-Manche, avec notamment la création d’organisations comme The Friends of Brittany (les amis de la Bretagne) et le Breton Cornish Committee (Comité breton cornique).

Dans ses rangs, on compte plusieurs membres de l'Union Régionaliste Bretonne, du Gorsedd et de l'association Ar brezoneg er skol, fondé avant-guerre par Yann Fouéré. Ainsi Maxime-Jacques de Cadenet, membre du dernier groupement, élabora avec quelques camarades, un projet de statut accordant un certain nombre de libertés politiques à la Bretagne au moment de la signature de la paix, qui fut présenté au général de Gaulle. Selon Yann Fouéré, ce plan aurait été assez proche, en esprit, de celui que le Comité consultatif de Bretagne se proposait de soumettre en 1943 au maréchal Pétain. Ces deux plans furent sans suite.

Sao Breiz est également le nom de la revue mensuelle de ce groupe.

Un monument à la mémoire des membres de Sao Breiz est dressé sur un îlot au large de Plougasnou (Finistère). Il a été inauguré en 1955. Il comporte 288 noms de morts ou de disparus.

[modifier] Bibliographie

Plaquette éditée par la Section patrimoine du Foyer rural de Plougasnou, 2000.