San-Gavino-di-Carbini

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San-Gavino-di-Carbini
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Pays
drapeau de la France
     France
Région Corse
Département Corse-du-Sud
Arrondissement Sartène
Canton Levie
Code INSEE 2A300
Code postal 20170
Maire
Mandat en cours
Don Pierre Pietri
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes de l'Alta Rocca
Latitude
Longitude
41° 43′ 21″ Nord
         9° 08′ 54″ Est
/ 41.7225, 9.14833333333
Altitudes moyenne : 697 m
minimale : 36 m
maximale : 1 227 m
Superficie 4 788 ha = 47,88 km²
Population sans
doubles comptes
738 hab.
(1 999)
Densité 15 hab./km²
Carte de localisation de San-Gavino-di-Carbini
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San-Gavino-di-Carbini est une commune française, située dans le département de la Corse-du-Sud et la région Corse.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Seconde guerre mondiale

San-Gavino-di-Carbini fut situé dans un foyer de résistance[1].

Une zone de parachutage designée "Jaguar" est constituée par l'hippodrome de Cinicia entre Levie et San Gavino di Carbini. les largages (armes ) sont effectués par les bombardiers Halifax du Special Duties 264 Squadron de la Royale Air Force basé à Blida (Tunisie). les vols sont annoncés par message personnel de la BBC : " Que Jean retourne au village, nous irons le voir ce soir. Grand Père dit , mieux vaut tard que jamais."

Le 18 aout 1943 eut lieu une intervention des soldats italiens à la recherche de Paulin Colonna d'Istria. Des exactions et des violences furent commises.

Les 10 et 11 septembre 1943, les partisans attaquent un convoi allemand[2].

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 2008 Don Pierre Pietri
Toutes les données ne sont pas encore connues.

San-Gavino-di-Carbini fait partie du regroupement économique de la communauté de communes de l'Alta Rocca qui comprend quatorze communes : Altagène, Carbini, Cargiaca, Levie, Loreto di Tallano, Mela, Olmiccia, Quenza, Sainte Lucie de Tallano, San Gavino di Carbini, Serra di Scopamène, Sorbollano, Zonza, Zoza.

La commune est située au sein du parc naturel régional de Corse.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
229 301 266 381 538 738
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Dolmen sur la route de Paccionitoli.
  • Eglise romane avec un clocher séparé, plus récent. Au début du 20e siècle le clocher était en fait un arbre, un ormeau, qui portait les cloches.
  • Sites préhistoriques : Castellu d'Araddiu (Arraghio), dans la plaine près de Porto-Vecchio. Castellu de Sadise, sur le plateau ouest au dessus de San-Gavino.
  • Cascade de Piscia-di-Gallo, sur la route Zonza à Porto-Vecchio, quelques kilomètres avant le barrage de l'Ospedale.

[modifier] Personnalités liées à la commune

  • Jean Nicoli, instituteur, est né le 4 septembre 1899 à San Gavino di Carbini. Dès l'armistice, il participe à la formation des premiers groupes de résistants à San-Gavino-di-Carbini et Casalabriva. Il adhère au parti communiste français clandestin le 28 décembre 1942 . C'est un des dirigeants du front national (FN). Héros de la résistance en Corse , il est sauvagement exécuté par les fascistes de l'OVRA (organisation de vigilance et de répression de l'antifascisme), police politique italienne, à Bastia le 30 août 1943.

Un monument lui est dédié à l'entrée sud de San-Gavino, à gauche, environ 250 mètres après le cimetière[3].


  • Don Jacques Martinetti et Marcel Nicolaï, résistants, mitraillés par les Allemands à l'entrée sud de San-Gavino-di-Carbini : l'endroit de leur exécution est marqué d'une croix en bordure de route à droite à l'entrée sud du village, en face du cimetière communal.
  • François-Marie Pietri, militaire de carrière. Né le 2 aout 1887 à San-Gavino-di-Carbini, il est l'un des initiateurs de la résistance gaulliste en Corse. Il appelle à former une "légion corse" le 11 juillet 1940. Un maquis est organisé dans le secteur de San-Gavino-di-Carbini.

Le 9 septembre 1943, date du soulèvement des patriotes corses, il participe à des engagements dans le sartenais , comme le 11 septembre à l'Ospedale. Lieutenant-colonel des FFI (forces françaises de l'intérieur) à la libération, croix de guerre, grand officier de la légion d'honneur, il meurt le 26 janvier 1961. Un stèle apposée sur sa demeure à la sortie nord du village rappelle l'action de cette personnalité. (source "La Résistance en Corse" AERI 2005)

[modifier] Notes et références

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes