Salon (rivière)

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Salon (Saôlon)
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Longueur	71,6 km
Débit moyen	4,65 m³.s^-1 mesurés à Denèvre
Surface du bassin	410 km²
Régime	pluvial
Se jette dans	la Saône
Bassin collecteur	le Rhône
Pays	France
Cours d’eau - Hydrologie

Le Salon (orthographié également Saôlon) est une rivière française qui coule dans les départements de Haute-Marne et de Haute-Saône. C'est un affluent de la Saône, donc un sous-affluent du Rhône.

[modifier] Géographie

Le Salon prend sa source à proximité de Chalindrey (sur le plateau de Langres en Haute-Marne) et coule globalement dans la direction du sud. Il se jette dans la Saône non loin d'Autet dans le département de Haute-Saône, c'est-à-dire à une vingtaine de kilomètres en amont de Gray.

[modifier] Affluent

Le Salon reçoit les eaux de la Resaigne au niveau de la petite localité de Coublanc dans le département de Haute-Marne. Ce dernier lui apporte en moyenne un débit de 0,6 m³ par seconde.

[modifier] Hydrologie

Le Salon est une rivière assez abondante. Son débit a été observé sur une période de 39 ans (1969-2007), à Denèvre, localité du département de Haute-Saône située à peu de distance de son confluent avec la Saône ^[1]. Le bassin versant de la rivière y est de 390 km² (soit plus de 95 % de sa totalité qui fait environ 410 km²).

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Denèvre est de 4,65 m³ par seconde.

Le Salon présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme c'est bien souvent le cas dans le bassin de la Saône, et d'une manière générale dans tout l'est de la France, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 7,17 et 9,27 m³ par seconde, de décembre à mars inclus (avec un maximum en février). Cette saison est suivie d'une période intermédiaire de fin mars à fin juin, puis surviennent les basses eaux d'été, de juillet à septembre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,975 m³ au mois d'août. Mais les fluctuations de débit peuvent être bien plus prononcées sur de plus courtes périodes ou d'après les années.

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,28 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 280 litres par seconde, ce qui est assez sévère, mais normal comparé aux autres affluents de la Saône dans la région. Rappelons que le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.

Quant aux crues, elles peuvent être assez importantes compte tenu de la taille modeste de la rivière et de son bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 48 et 63 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 74 m³ par seconde, le QIX 20 de 83 m³, tandis que le QIX 50 se monte à 96 m³ par seconde (voir note ^[2] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Denèvre durant cette période de 39 ans, a été de 80,6 m³ par seconde le 30 décembre 2001, tandis que la valeur journalière maximale était de 62,4 m³ par seconde le 26 mai 1983. En comparant la première de ces valeurs avec l'échelle des QIX de la rivière, il apparait que cette crue était d'ordre vicennal, pas du tout exceptionnelle, et donc destinée à se répéter plus ou moins tous les 20 ans .

Le Salon est une rivière abondante, bien alimentée par les précipitations relativement importantes dans son aire. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 378 millimètres annuellement, ce qui est supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, mais inférieur à l'ensemble du bassin de la Saône (501 millimètres à Lyon). Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint ainsi le chiffre de 11,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

↑ Banque Hydro - Le Salon à Denèvre (ne pas cocher la case "Station en service")
↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est à dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est à dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.