Salleron

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Salleron
Photo bienvenue - Merci
Longueur 51,8 km
Débit moyen 0,917 m3.s-1
mesurés à Journet
Surface du bassin 150 km2
Régime pluvial
Se jette dans l' Anglin
Bassin collecteur Loire
Pays France France
Cours d’eau - Hydrologie

Le Salleron est une rivière française qui coule dans les départements de la Haute-Vienne, de la Vienne et de l'Indre. C'est un affluent de l' Anglin en rive gauche, donc un sous-affluent de la Loire par l'Anglin, la Gartempe la Creuse et enfin la Vienne.

Sommaire

[modifier] Géographie

Le Salleron naît à Azat-le-Ris dans le département de la Haute-Vienne, non loin de la limite du département de la Vienne, limite qu'il ne tarde pas à franchir, en direction du nord-ouest. Arrivé à Bourg-Archambault, il effectue un léger coude en direction du nord, et maintient cette orientation tout au long du restant de son parcours. Il se jette dans l' Anglin (rive gauche) sur le territoire de la petite localité d'Ingrandes, peu après avoir franchi la limite du département de l'Indre.

[modifier] Communes traversées

[modifier] Hydrologie

Le Salleron est une rivière moyennement abondante. Son débit a été observé pendant une période de 19 ans (1989-2007), à Journet, localité du département de la Vienne située malheureusement un peu loin - à une quinzaine de kilomètres - de son confluent avec l' Anglin [1]. Le bassin versant de la rivière y est de 121 km², c'est-à-dire 80 % de la totalité de celui-ci qui en fait plus ou moins 150.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Journet est de 0,917 m³ par seconde.

Le Salleron présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, ce qui ne tranche guère avec les cours d'eau de la région. Les hautes eaux se déroulent de janvier à mars et se caractérisent par des débits mensuels moyens compris dans une fourchette allant de 1,32 à 2,21 m³ par seconde (avec un maximum en janvier). Dès fin mars, le débit moyen baisse progressivement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à septembre inclus, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 0,133 m³ au mois d'août, ce qui reste non négligeable.

Le VCN3, mesure d'étiage de la rivière, n'a pas été rendu public (voir note [2] ). Le QMNA a cependant été calculé à 60 litres par seconde (voir note [3] ).

Quant aux crues, elles sont importantes compte tenu de la petitesse du bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 15 et 23 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 28 m³ par seconde, le QIX 20 de 34 m³, tandis que le QIX 50 n'a pas été calculé faute de durée d'observation suffisante pour le déterminer valablement. (voir note [4] ). On notera que, toujours proportionnellement à la surface de bassin, le niveau des crues du Salleron est inférieur à celui de la Benaize voisine, affluent comme lui de l'Anglin.

Le débit instantané maximal enregistré à Journet a été de 26 m³ par seconde le 4 mars 2006, tandis que la valeur journalière maximale était de 24,2 m³ par seconde 5 mars de la même année. En comparant le débit instantané de cette crue à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît qu'elle n'était pas même d'ordre décennal, et donc destinée à se reproduire fréquemment.

Au total, le Salleron est une rivière moyennement abondante, mais très irrégulière. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 240 millimètres annuellement, ce qui est certes inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais équivaut plus ou moins la moyenne du bassin de la Loire (244 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint le chiffre de 7,6 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

  1. Banque Hydro - Station L5733020 - Le Salleron à Journet (Tervannes)
  2. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
  3. Le QMNA est le débit mensuel minimal annuel. C'est le plus faible des débits des 12 débits mensuels d'une année civile. Le QMNA médian, calculé sur plusieurs années, est donc établi à partir de mois différents (ex. juillet 2001, août 2002, juin 2003, etc.).
  4. Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
    On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
    Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes