S1m0ne

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S1m0ne est un film américain réalisé par Andrew Niccol, sorti en 2002. Sur le ton de la comédie et de la satire, il interroge sur les nouvelles possibilités en création numérique et le « star-system » hollywoodien.

Sommaire

[modifier] Résumé

Viktor Taransky, réalisateur hollywoodien sur le retour, doit faire face au départ de la vedette capricieuse de son film. Comme plus aucun acteur ne souhaite travailler avec lui, son studio refuse de continuer la production. Alors qu'il s'y résigne, Taransky est abordé par Hank Aleno, informaticien loufoque et admirateur de son œuvre, qui lui propose d'utiliser des acteurs virtuels grâce à un programme développé pendant huit ans. Taransky refuse, mais quelques jours après, Aleno meurt et lui lègue le fruit de son travail : Simulation One, qui permet de créer et modeler à souhait une actrice totalement virtuelle, Simone.

Celle-ci subjugue le public et la profession qui ne décèlent pas la mystification, et devient en deux films la vedette absolue d'Hollywood. Cette notoriété profite à Taransky, qui estime enfin recevoir la reconnaissance qui lui est due. Mais effrayé par l'ampleur de la duperie et son identification à sa « création », il décide de saborder la carrière de Simone, mais le public n'abandonne pas sa vénération pour son idole.

Taransky décide alors de faire disparaître Simone, mais le leurre est trop parfait, et personne ne veut croire à la non-existence de celle-ci. Il est inculpé pour meurtre, et ne doit son salut qu'à son ex-femme et sa fille qui, découvrant la vérité, « recréent » Simone pour le disculper.

Ayant pris conscience de l'impossibilité d'arrêter le processus, ils inventent une famille virtuelle pour le couple Taransky/Simone et lancent leur actrice virtuelle dans une carrière politique.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

[modifier] Une actrice virtuelle ?

« Our ability to manufacture fraud now exceeds our ability to detect it. »[1]

Le rôle de Simone est tenu par le mannequin Rachel Roberts, dont c'est la première apparition à l'écran. Cependant, la publicité du film proclamait qu'une véritable actrice virtuelle était utilisée. Roberts signa une clause de confidentialité lui interdisant de révéler à qui que ce soit son implication dans le film. Elle utilisait sur les plateaux le pseudonyme Anna Green, contraction de anamorphic green screen, le processus utilisé pour les scènes d'ordinateur, dont certaines sont effectivement des versions numérisées du visage de l'actrice.

Dans les premières copies distribuées, le générique ne mentionnait pas son nom, seulement Simone : As Herself. Les copies ultérieures furent tirées avec le nom de Rachel Roberts.

[modifier] Autour du film

  • Le film est inspiré du travail de Raymond Kurzweil et de son alter-ego virtuel Ramona
  • À l'instar de son personnage Viktor Taransky qui s'unit (virtuellement) avec Simone, Andrew Niccol épousa Rachel Roberts près le tournage du film.

[modifier] Notes

  1. « Notre capacité à fabriquer du faux dépasse notre capacité à le détecter. »

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes