Sévérac (Loire-Atlantique)

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Sévérac
Carte de localisation de Sévérac
Pays France France
Région Pays de la Loire Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique Loire-Atlantique
Arrondissement Arrondissement de Saint-Nazaire
Canton Canton de Saint-Gildas-des-Bois
Code Insee 44196
Code postal 44530
Maire
Mandat en cours
Christine Lelièvre
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du canton de Saint-Gildas-des-Bois
Latitude
Longitude
47° 33′ 03″ Nord
         2° 04′ 32″ Ouest
/ 47.5508333333, -2.07555555556
Altitude 0 m (mini) – 71 m (maxi)
Superficie 22,41 km²
Population sans
doubles comptes
1 187 hab.
(1 999)
Densité 52 hab./km²

Sévérac est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.

Les habitants de la commune s'appellent les Sévéracais et Sévéracaises.

Sommaire

[modifier] Géographie

Situation de la commune de Sévérac dans le département de Loire-Atlantique
Situation de la commune de Sévérac dans le département de Loire-Atlantique

[modifier] Histoire

L'occupation du site est ancienne, comme en témoigne la présence de monuments mégalithiques., Sévérac désigne probablement un domaine appartenant à un certain Sévère. Sévérac vient, semble-t-il, du patronyme "Sévère" et du suffixe latin "acum" (propriété).Au Moyen Age, le village de Sévérac dépend de la baronnie de La Roche-Bernard. La paroisse de Sévérac est mentionnée dès 1281 (Pouillé). En 1239, nous allons assister à la participation de Sévérac dans la guerre de Bretagne contre Jean de Montfort sous la bannière d'Olivier de Clisson, avec les barons de La Roche-Bernard et Du Guesclin. On retrouve un seigneur de Sévérac, successeur de Raoul de Sévérac avec le fils d'Olivier de Pontchâteau rendant une île à l'abbaye de Blanche Couronne en préparation de la croisade contre les Albigeois. En 1420, Amaury de Sévérac est maréchal de France : il prend part aux guerres civiles entre Armagnacs et Bourguignons. En 1550, la Cour de Sévérac est entre les mains de madame Jéhanne du Chaffault qui épouse François du Bauquet, président du parlement de Bordeaux. La seigneurie de Sévérac est achetée en 1592 par la famille Talhouët qui garde le domaine de La Cour jusqu'au début du XIXème siècle. En 1592, François de Talhouët, seigneur de Kéridren, prend la tête de la seigneurie de Sévérac. Il est, avec Olivier de Sévigné, l'un des maréchaux de camp du duc de Mercoeur pendant la Ligue contre les Huguenots. Il ne se rallie à Henri IV qu'après son abjuration. Le roi le confirme alors dans son grade de maréchal de camp dans l'armée royale et le maintient comme gouverneur de Redon. En 1596, François de Talhouët acquiert le château et la seigneurie de Suscinio et la terre de Rhuys. En 1606, François de Talhouët décède et Sévérac passe à son fils Jean, chevalier de l'ordre de Malte, seigneur de Noyal et de Sévérac. Jean obtient pour Sévérac de tenir un marché tous les samedis et une foire au jour de la Saint-Jean Baptiste. Son frère sera enterré devant le maître-autel de l'église et son neveu Louis Redon prendra ensuite à son tour possession de la seigneurie. En 1837, Amélie de Heffand épouse Henri Le Gouvello de la Porte dont les héritiers vont être mêlés à la vie de la paroisse de Sévérac et ses frairies (Frairie Saint-Jean, Frairie Notre-Dame, Frairie Saint-Mervin).Au XVIIIème siècle, il y avait dans la paroisse de Sévérac, un prieuré de Saint-Jean. Le premier maire de la commune de Sévérac est Joseph Besnié, exécuté le 18 mai 1793. Le recteur, Mr Thomas se fait honnir en prêtant serment à la Constitution avant de se rétracter.la tête de la Seigneurie de Sévérac. Pendant la Révolution, la population protège les prêtres réfractaires et la mairie est dénoncée comme étant royaliste. Tout au long du 19ème siècle, la commune conserve son caractère rural mais, vers 1880, une partie de ses habitants travaille à la construction du bassin de Penhouët. Après la Seconde Guerre Mondiale, la population ouvrière représente les deux tiers de la population active. RS

[modifier] Blasonnement


De gueules à trois hérons d'argent portant leur vigilance d'or.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
Joseph Besnié (exécuté le 18 mai 1793)
Hyppolyte Le Gouvello de La Porte (°1847)
Maurice Pondaven
mars 2001 - mars 2008 Christine Lelièvre Divers gauche
mars 2008 - Christine Lelièvre Divers gauche

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1 106 1 273 1 238 1 290 1 318 1 187
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] sport

Football, l’AS Sévérac est une équipe du district de Loire-Atlantique historique du club :

  • 1971/1972 :2 è de deuxième division 31 pts
  • 1972/1973 :12è de promotion première division 33 pt
  • 1973/1974 :deuxième division
  • 1975/1976 :1 er de deuxième division avec 55 pts
  • 1976/1977 :1 ère division
  • 1977/1978 :Promotion deuxième division
  • 1980/1981 :3 è de Promotion première division 49 pts
  • 1981/1982 :6 è de Promotion première division 49 pts
  • 1982/1983 :3 è de Promotion première division 49 pts
  • 1983/1984 :3 è de Promotion première division 48 pts
  • 1984/1985 :6 è de Promotion première division 48 pts
  • 1985/1986 :6 è de Promotion première division 43 pts
  • 1986/1987 à 2003/2004 :promotion deuxième division
  • 2004/2005 :deuxième division
  • 2005/2006 :promotion deuxième division
  • 2006/2007 :promotion deuxième division
  • 2007/2008 :9ème 46 pts de promotion deuxième division

RS

[modifier] Lieux et monuments

l'église Saint-Jean-Baptiste (1847) ; la chapelle (XIXe siècle), située au Rocher-à-la-Vache sur un site mégalithique ; la chapelle de Madoux (1694), érigée à l'initiative du recteur de la paroisse de Sévérac. On y voit deux vitraux: celui de la Prédication date de 1695 et celui représentant l'exécution le 18 mai 1793 de Joseph Besnié, maire de la commune de Sévérac, date du début du XIXe siècle; le calvaire du Père de Montfort (XIXe-XXe siècles) ; la croix de Barreau (XVe-XVIe siècles) ; la croix de Jubilé (XIXe siècle) ; le portail (1595) du château de La Cour. De l'ancien château reste le portail avec ses portes cochères et piétonnières, la partie refaite en 1595 avec la récupération des vieux matériaux et un puits très ancien. Une autre partie date du XIXe siècle ainsi que des bâtiments et dépendances et un pigeonnier. Ce château, acquis en 1592 par François de Talhouët était jadis la cour de justice de la baronnie de La Roche-Bernard. Ce château avait été incendié durant les guerres de Religion et restauré en 1595 par François de Talhouët ; la maison paysanne (XIXe siècle) du Chêne ; la maison double (XIXe siècle) de La Cheminais ; les vestiges du moulin de la Grée (XIXe siècle). A signaler aussi : le dolmen, situé au Rocher-à-la-Vache. La Roche de la Vache est une pierre oscillante bloquée au XIXe siècle pour y monter à son sommet une statue de Saint-Michel terrassant le dragon. Elle mesure 4,90 m de longueur sur 2,95 m de largeur et 1,40 m d'épaisseur. Sous le nez de la vache s'étale un cromlech de roches demi-enfouies ; le menhir dit « le fuseau à Berthe », situé au Rocher-à-la-Vache. Il mesure 3,32 m de haut, 2,90 m de large et 1,10 m d'épaisseur ; les vestiges de puits (XVIIIe-XIXe siècles), situés à Madoux ; les vestiges de four à pain (fin du XVIIIe siècle - début du XIXe siècle), situés à Madoux; le canal de Nantes à Brest et le pont SNCF (XIXe siècle) ; le four à boulangerie (XIXe siècle), situé à Branleix ; le puits (XIXe siècle) de La Cheminais ; le four à pain (1898), situé à Coispéan. RS

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

[modifier] Notes