Sénéchaussée des Lannes

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La sénéchaussée des Lannes était une sénéchaussée principale, s'étendant sur une partie substantielle de l'actuel département des Landes, ainsi que sur quelques zones des actuelles Pyrénées-Atlantiques dont notamment la ville de Bayonne.

Déjà existante pendant la période de contrôle de l'Aquitaine par les Plantagenêt en tant que subdivision de la Guyenne, la sénéchaussée des Lannes est érigée en circonscription particulière par Charles VII en 1454.

À l'origine, elle inclut le Labourd, la ville de Bayonne, une vingtaine de paroisses aujourd'hui rattachées aux Pyrénées-Atlantiques (notamment dans les secteurs de Bidache et Arzacq-Arraziguet) et surtout une bonne partie de l'actuel département des Landes, peut-être aussi (au moins dans un premier temps) la Soule[1]. Elle se subdivise rapidement de fait en trois sénéchaussées secondaires, dont les sièges sont Bayonne, Dax et Saint-Sever, circonscriptions judiciaires en pratique autonomes les unes des autres même si elles sont en théorie unies sous l'autorité d'un sénéchal d'épée (au rôle purement protocolaire) qui réside à Saint-Sever, puis à Dax[2].

Elle est amputée en 1566 des terres appartenant aux Albret qui couvrent un large bandeau de l'actuel département des Landes, du Seignanx au Marsan.

[modifier] Notes et références

Sauf note spécifique, les informations fournies dans cet article sont issues de Landes et Chalosse, sous la direction de Serge Lerat, Société nouvelle d'éditions régionales et de diffusion, Pau, 1983, p. 467-468.

  1. Anne Zink dans Pays ou circonscriptions. Les collectivités territoriales de la France du Sud-Ouest sous l'Ancien Régime, Publications de la Sorbonne, 2000 (ISBN 2859443894), p. 58, renvoyant elle-même à l'Histoire de la commune de Dax de François Abbadie (1898), p. 69 signale qu'au Moyen-Âge les appels de Soule remontaient à Dax
  2. Le siège à Saint-Sever est mentionné par Pierre Hourmat dans son Histoire de Bayonne, publiée comme numéro spécial (n° 142) du Bulletin de la société des sciences, lettres et arts de Bayonne (1986) pour la date de 1578 ; en revanche les mentions pour des dates postérieures par exemple Étienne Dravasa dans Les privilèges des Basques du Labourd sous l'ancien régime, ou Anne Zink, op. cit. p. 46 font systématiquement état de Dax