Sándor Tar

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Sándor Tar (1941-2005) est un écrivain hongrois.

Originaire de la région de Debrecen, où il a passé toute sa vie, il a travaillé en usine comme ouvrier, puis comme contremaître, jusqu'à son licenciement, en 1992, dans le cadre des privatisations du gouvernement Antall. Il a passé ses dernières années dans la pauvreté. En 1999, il a reconnu que, victime d'un chantage à cause de son homosexualité, il avait été obligé de collaborer un tant soit peu avec la police politique en rédigeant des rapports sur Janos Kenedi, éditeur de la revue littéraire Mozgo Vilag, qui lui a pardonné.

Dans ses chroniques et courts récits, Sándor Tar évoque avec prédilection la vie des sous-prolétaires qu'il connaît par expérience. Ouvriers au chômage et sans perspectives de retrouver du travail, ou paysans démunis de tout, ils vivent dans une misère matérielle, intellectuelle et sexuelle effrayante et ne trouvent bien souvent qu'un moyen d'oublier un instant leur vie sordide : l'alcool.

[modifier] Œuvres

[modifier] En hongrois

  • A 6714-es személy, 1981 (Train N° 6714).
  • A te országod, 1993 (Que ton règne arrive).
  • A mi utcánk, 1995 (Notre rue)
  • Szürke galamb, 1996 (Le pigeon gris)
  • Lassú teher 1998 (Transport lent).
  • Nora jön : valogatott esuj novellak, 2000.
  • A térkép szélén, 2003 (Sur le bord de la carte).
  • Az alku : gonosz történetek, 2004.

[modifier] En français

  • Tout est loin, Actes Sud, 1996. Traduction de Patricia Moncorgé.
  • Choucas et autres nouvelles, Actes Sud, 1998. Traduction de Patricia Moncorgé.
  • Notre rue, Actes Sud, 2001. Traduction de Patricia Moncorgé.