Rupt (rivière)

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Rupt
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Longueur	14,9 km
Débit moyen	0,59 m³.s^-1 mesurés à Dung
Surface du bassin	45 km²
Régime	pluvial
Se jette dans	l' Allaine
Bassin collecteur	le Rhône
Pays	France
Cours d’eau - Hydrologie

Le Rupt est une petite rivière française qui coule dans le département du Doubs (25). C'est un affluent de l'Allaine ou Allan en rive droite, donc un sous-affluent du Rhône par l'Allan, puis le Doubs, puis la Saône.

[modifier] Géographie

Le Rupt naît sur le territoire de la commune de Le Vernoy, dans le département du Doubs. Dès sa naissance, il s'oriente vers le sud-est, direction qu'il maintient globalement tout au long de son parcours. Il se jette dans l' Allan en rive droite, à Bart, petite localité située en bordure occidentale (en aval) de l'agglomération de Montbéliard.

[modifier] Communes traversées

Le Rupt traverse les communes de Le Vernoy, Aibre, Semondans, Échenans, Raynans, Issans, Allondans, Dung et Bart, toutes situées dans le département du Doubs.

[modifier] Hydrologie

Le Rupt est une petite rivière abondante, mais, n'étant pas alimenté par les fortes précipitations jurassiennes, il l'est beaucoup moins que d'autres rivière du département du Doubs. Son débit a été observé durant une période de 40 ans (1968-2007), à Dung, localité du département du Doubs située à deux kilomètres de distance de son confluent avec l' Allan ^[1]. La surface observée y est de 42,2 km², soit la presque totalité du bassin versant de la rivière.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Dung est de 0,59 m³ par seconde.

Le Rupt présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme bien souvent dans l'est de la France. Les hautes eaux se déroulent en hiver et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 0,936 et 1,08 m³ par seconde, de décembre à mars inclus (avec un maximum en janvier). Les basses eaux ont lieu en été, de début juin à la fin septembre, avec une baisse du débit moyen mensuel allant jusqu'à 0,166 m³ au mois d'août. Mais les fluctuations de débit sont plus prononcées sur de plus courtes périodes ou d'après les années.

À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,030 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 30 litres par seconde, ce qui est relativement sévère même pour une petite rivière de cette taille (voir note ^[2] ).

Quant aux crues, elles peuvent être importantes, compte tenu de la taille modeste de la rivière et de l'exiguïté de son bassin versant. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 10 et 14 m³ par seconde. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 17 m³ par seconde, le QIX 20 de 20 m³, tandis que le QIX 50 se monte à 23 m³ par seconde (voir note ^[3] ).

Le débit instantané maximal enregistré à Dung durant cette période, a été de 18,6 m³ par seconde le 25 octobre 1999, tandis que la valeur journalière maximale était de 14,7 m³ par seconde le même jour. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît clairement que cette crue était moindre que la crue vicennale définie par le QIX 20, et donc destinée à se reproduire assez fréquemment, tous les 15 ans environ.

Le Rupt est une rivière abondante, bien alimentée par les précipitations de la région. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 443 millimètres annuellement, ce qui est largement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, mais fort inférieur à la moyenne du bassin du Doubs (765 millimètres en fin de parcours) qui bénéficie des importantes précipitations jurassiennes. Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint cependant le chiffre solide de 14,0 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

[modifier] Notes et références

↑ Banque Hydro - Station U2356610 - Le Rupt à Dung (option Synthèse)
↑ Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est-à-dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est-à-dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux et cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.