Rotonde (ferroviaire)

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Rotonde à Uster (Suisse) où l'on voit les portes de garage autour de la plaque tournante
Rotonde à Uster (Suisse) où l'on voit les portes de garage autour de la plaque tournante
Locomotives à vapeur garées dans une rotonde à Chicago (décembre 1942).
Locomotives à vapeur garées dans une rotonde à Chicago (décembre 1942).

La rotonde au sens ferroviaire est un bâtiment de forme annulaire servant au remisage des locomotives. Elle est desservie par un pont tournant ou une plaque tournante pour les premiers modèles.

Si cette construction est venue très rapidement dans le domaine ferroviaire c'est dans le souci de pouvoir abriter les machines entre deux courses. Ce bâtiment indissociable du dépôt fut de plusieurs modèles. En effet suivant la compagnie et l'année de construction les formes de la rotonde ont varié. Si les premières rotondes ne pouvaient accueillir qu'une quinzaine de locomotives à vapeur, on en vient très vite à des constructions pouvant abriter une cinquantaine de machines. Les premières présentaient aussi la particularité d'être entièrement couvertes.

À la création de la SNCF il fut décidé de ne construire que 2 modèles de rotonde :

Si les dépôts possédaient une, voire deux ou trois, rotondes il était fréquent que celles-ci ne couvrent pas la totalité du parc rayonnant créant ainsi un parc découvert. Dans d'autres cas tout le parc était couvert mais il n'occupait qu'une partie du rayonnement du pont tournant tel le dépôt d'Hausbergen avec trois “demi-rotondes”.

À côté de la rotonde une autre alternative au garage des locomotives fut la remise desservie par un pont translateur mais en conservant le pont tournant pour effectuer le virage des locomotives.

Certains dépôts comportaient outre la rotonde et son pont tournant un triangle de virage en plus.

Un cas intéressant est constitué par le dépôt de Montluçon qui possédait un pont tournant desservant une rotonde et un pont secteur accolé qui desservait aussi une rotonde elle-même accolée créant un édifice pas totalement circulaire.

Un autre cas fut la rotonde de Nogent-Vincennes, qui de 1849 à 1859 était la rotonde du dépôt de Paris la Villette. Mais celle-ci étant devenue trop petite elle fut démontée pierre par pierre et reconstruite au dépôt de Nogent-Vincennes.