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[modifier] Haricot
56 espèces dans le genre Phaseolusdont seulement 4 présentent un intérêt pour l'agriculture[1]
[modifier] Le ayacotl
L'archéobotanique fait remonter le début de sa domestication il y a 9000 ans dans les Andes. Ce sont 5 espèces de Phaséolus qui ont été cultivées, car 5 lianes ancestrales sont apparues dans des niches écologiques en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Il sagit de :
- Phaseolus vulgaris le haricot commun
- Phaseolus coccineus le haricot d'Espagne
- Phaseolus lunatus le haricot de Lima ou du Cap
- Phaseolus acutifolius le Tepary bean
- Phaseolus polyanthus une forme ancienne récemment découverte[2]
Le haricot rouge, Phaseolus vulgarisL a ensuite été particulièrement cultivé et les Aztèques comme les Incas s'en servaient pour le paiement des tribus[2].
Il était connu dans toute l'Amérique, des sépultures de l'Arizona et de l'Utah en renfermaient et Jacques Cartier en a découvert en 1535 à l'embouchure du Saint-Laurent[3]
[modifier] L'arrivée en Europe
Il est cultivé dès le milieu du XVIe siècle 1628 nommé fève de haricot par Figuier puis haricot en 1640 par César Oudin dans son livre curiosités françaises et si en 1689 de Blégny le nomme haricot tout comme le dictionnaire de 1690 d'Antoine Furetière , il fut cependant longtemps appelé fève de haricot ou féverole.
C'est José María de Heredia qui le premier a découvert le nom en aztèque ayacotl dans un ouvrage d'histoire naturelle du XVIe siècle, le De historia plantarum novi orbis de Hernandez. Haricot serait une adaptation phonétique du nom en aztèque ayacotl devenu araco en Italie. Déjà, en 1585 l'italien Durante écrit araco pour des haricots[2].
Le traité du Jardinier François de 1654 le nomme fève de Caliccot ce qui a donné dans les départements de la Somme, l'Oise, l'Eure et l'Yonne caliquot, caricotte, galligote et aricotte.
En Picardie il a été nommé fajole d'où a dérivé flageolet
