Rosa ×centifolia
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| Rosa ×centifolia | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Plantae | ||||||||
| Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
| Division | Magnoliophyta | ||||||||
| Classe | Magnoliopsida | ||||||||
| Sous-classe | Rosidae | ||||||||
| Ordre | Rosales | ||||||||
| Famille | Rosaceae | ||||||||
| Genre | Rosa | ||||||||
| Nom binominal | |||||||||
| Rosa ×centifolia L., 1753 |
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| Classification phylogénétique | |||||||||
| Ordre | Rosales | ||||||||
| Famille | Rosaceae | ||||||||
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Le rosier cent-feuilles (Rosa ×centifolia, synonyme Rosa gallica var. centifolia (L.) Regel)) est un rosier hybride créé par des sélectionneurs néerlandais entre le XVIIe et le XIXe siècle, peut-être même plus tôt.
Sommaire |
[modifier] historique
C'est un hybride complexe issu probablement de Rosa gallica, Rosa moschata, Rosa canina et Rosa damascena (Huxley 1992) (ou peut-être Rosa phœnicia) ; l'histoire de sa création n'est pas bien documentée, mais les études génétiques du Dr Hurst montrent qu'il ne s'agit pas d'une espèce mais d'hybrides très complexes, d'apparition voulue et récente.[1]
Charles de l'Écluse dit avoir observé un rosier presque blanc à plus de 120 pétales en 1591 et dans son herbier, le botaniste anglais Gerard note la « Great Holland Rose » qu'il nomme aussi 'Great Province' et c'est en 1753 que Linné la nomme Rosa x centifolia.
Entre 1580 et 1710, les rosiéristes hollandais ont créé plus de 200 variétés de Rosa x centifolia
« Cent-feuilles » fait référence au grand nombre de pétales de la fleur. Les Anglais l'appellent aussi « rose chou » (Cabbage rose). Ce rosier est parfois appelé ou « rosier de Provence » par suite d'une confusion introduite par le nom de Rosa provincialis que lui avait donné en 1768 le botaniste écossais Miller, en souvenir de Province, terme anglais pour Provins, qui qualifiait autrefois nombre d'hybrides de Rosa gallica.[2].
[modifier] Description
La plante a l'aspect d'un buisson, pouvant atteindre 1,5 à 2 m de haut, avec de longues tiges arquées et retombantes. C'est une plante drageonnante. Les feuilles, composées imparipennées, de 5 à 7 folioles, sont vert grisâtre.
Les fleurs sont rondes et globuleuses, aux fins pétales très nombreux, imbriqués, de couleur rose pour le type de l'espèce, moins souvent blanc ou rouge-pourpre foncé. Elles sont inclinées, leur pédoncule ayant des difficultés à soutenir leur poids.
Elles ont toutes un parfum doux et sucré.
[modifier] Utilisation, types et hybrides
Rosa × centifolia est largement cultivé, notamment pour la production d'essence de rose à partir des fleurs, couramment utilisé en parfumerie. Dans nos jardins 'Pompon de Bourgogne' et 'Pompon de Meaux' sont encore très présents.
- Rosa × centifolia, à fleurs roses, est le l'hybride type :
- Rosa × centifolia Bullata, à fleurs roses très doubles ;
- Rosa × centifolia Cristata ou 'Chapeau de Napoléon', rose foncé, mutation spontanée proche des « mousseux » ;
- Rosa × centifolia Minima ;
- Rosa × centifolia Parvifolia ou 'Pompon de Bourgogne', à multiples petites fleurs rouge pourpre dconnu avant 1664.
- Rosa × centifolia Pomponia, pompon rose ou 'Pompon de Meaux', à multiples petites fleurs rose pâle à centre rose soutenu, et sa mutation 'Pompon blanc' ;
- Rosa × centifolia Variegata aux fleurs roses à blanc ;
- Rosa × centifolia Major ou 'Rose des peintres' à fleurs rose clair très doubles à oeil central.
- Rosa × centifolia var. sancta Zab.,Rosa x richardii, la rose Sainte, ou rose de Saint-Jean, ou rose d'Abyssinie, haut de 50 cm, à grandes fleurs simples blanches groupées en corymbes
- Mutations ou obtentions à noms de fantaisie encore cultivées :
- 'Blanchefleur', (Vibert, 1835) aux fleurs blanches teintées de rose, très doubles
- 'Unique blanche', ou 'Vierge de Cléry' sport d'un autre centifolia découvert dans un jardin anglais en 1775
- 'Unique rouge',
- 'Unique panachée', (Caron, 1821) qui est une mutation d' 'Unique rouge'
- 'Pompon des Dames' ou 'Petite de Hollande',
- 'Fantin-Latour', rose foncé,
- 'The Bischop', violet.
- 'Variagata' ( Vibert 1835) aux fleurs blanches striées de rouge
- Autres mutations de Rosa centifolia, les rosiers mousseux. Ces mutations qui sont toujours stériles sont apparues à la fin du XVIIe siècle. Le « mousseux » du calice et des pédoncules est odorant et les fleurs ont un parfum très puissant. Il y en a eu jusqu'à 200 variétés, très peu existent encore :
- Rosa × centifolia Muscosa, à fleurs doubles rose ;
- Rosa × centifolia Muscosa Alba, sa mutation blanche ;
- obtentions à noms de fantaisie encore cultivés : 'Blanche Moreau', 'Deuil de Paul Fontaine' pourpre, 'Mousseline' blanc, 'Gloire des mousseux' rose saumon, 'René d'Anjou', rose lilas, 'Salet' rose, 'Souvenir de Pierre Vibert', cramoisi, 'William Lobb', pourpre[3].
[modifier] Notes
- ↑ Roses, Peter Beales, éd. du Chêne, ISBN 2-85108-589-1, p. 22.
- ↑ Les roses anciennes, Charlotte Testu, La Maison rustique - Flammarion, Paris, 1984, ISBN 2-7066-01139-6, p. 51.
- ↑ Les roses anciennes, Charlotte Testu, La Maison rustique - Flammarion, Paris, 1984, ISBN 2-7066-01139-6, p. 46 à 60.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
| Groupes de rosiers |
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