Robert Diouf

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Robert Diouf, avec un palmarès respectable, demeure l'un des lutteurs sénégalais les plus talentueux de sa génération.

Rares sont les lutteurs de son temps qu'il n'a terrassés (Double-Less lui a résisté, alors qu'il pesait 20 kilos de plus). Technicien hors pair, il a croisé le fer avec les grands champions des années 1970.

Il est d'ethnie sérère, et est originaire de l'île de Fadiouth. C'est de cette île que venait un autre lutteur moins connu, mais aussi talentueux, Manga 1.

Son nom de famille est Ndiaye.

catholique, Robert se convertira à l'Islam et se prénommera désormais Mohamed Ndiaye (en 1977) alors qu'il est au faîte de sa gloire. Cette conversion lui vaudra quelques démêlés avec ses coreligionaires insulaires. Des menaces d'ordre mystique auraient été proférées à son endroit. De fait, il perdra quelques combats subséquents, notamment par KO contre Pape Kane de Thiaroye (1979?).

Robert a représenté le Sénégal en lutte libre et lutte gréco-romaine aux Jeux olympiques de Montréal 1976.

C'est un encadreur généreux qui a accompagné l'ascension de Manga II, qui deviendra le Roi des arènes. Il fait toujours partie du staff technique du grand champion Yékini.

Mohamed Ndiaye a été entraineur de self combat et de judo durant de longues années à la police nationale.

L'un des fils de Mohamed Ndiaye (Mamadi Ndiaye) pratique la lutte sénégalaise et a déjà remporté des trophées (Drapeau du Chef de l'Etat). Il est promis à un bel avenir.

[modifier] Liens externes

  • (fr) « La lutte sénégalaise » - Sur le site de l'INA, un extrait de 2' 14 sur les 7' 28 d'un reportage réalisé pour l'émission télévisée Les Coulisses de l'Exploit et diffusé par l'ORTF le 15 avril 1964 ; on y voit brièvement Robert Diouf