Reverend Gary Davis

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Le Reverend Gary Davis ou Blind Gary Davisest un guitariste et chanteur de folk blues américain (né le 30 avril 1896, à Laurens en Caroline du Sud et décédé le 5 avril 1972 à Hammonton dans le New Jersey).

[modifier] La vie et l'œuvre

Gary Davis appartient à cette famille de musiciens de blues aveugles tels que Blind Lemon Jefferson ou Blind Boy Fuller.

Après des débuts dans le sud des États-Unis où il se forge son style de guitare d'une rare virtuosité et où il fréquente les églises et est ordonnée ministre baptiste (en 1933, d'où son appellation de Reverend), il effectue une première série d'enregistrements en 1935, disponibles sous l'appellation « The Complete Early Recodings of Rev. Gary Davis », Yazoo 2011. Dès cette époque, l'activité principale de Davis consiste à prêcher dans les rues, seul accompagné de sa guitare.

Son style, mélange de Gospel, de Blues et de Rag, joués à la guitare acoustique, principalement en gamme de Do, soutenant une voix rauque et puissante, apparait déjà d'une très grande maturité. Le jeu de Gary Davis se caractérise par une amplitude résultant de la nécessité de se faire audible dans des lieux publics, d'une solidité rythmique à toute épreuve et d'une virtuosité époustouflante dans la technique du picking. La guitare termine souvent les phrases commencées par la voix et vice-versa.

Installé à New York vers les années 1940, Davis continuera à prêcher dans les rues de Harlem et du Bronx. Il se liera également à un noyau de musiciens folk et blues dont Roy Book Binder, Woody Mann, Nick Katzman, Dave Van Ronk, Tom Winslow, et Ernie Hawkins sur lesquels il aura un grande influence. Bob Dylan émergera plus tard de ce noyau.

Son influence musicale s'etends jusqu'à Grateful Dead, Wizz Jones , Jorma Kaukonen , Keb Mo, Olabelle et Resurrection Band.

Davis se liera également avec le guitariste musicologue Stefan Grossman qui l'enregistrera et publiera des transcriptions en tablature d'un grand nombre de ses chansons les plus fameuses : « I am the light », « Pure religion », ou « Hesitation blues » (repris par Hot Tuna).