René Mathurin Gillet

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René Mathurin Gillet 1762-1795

Il fut avocat à Rochefort en Charente-Maritime avant la Révolution.

[modifier] Sous la Révolution

En 1790 il fut nommé délégué à l'assemblée fédéraliste de la ville de Pontivy, il y demeura. En 1791, il fut élu député suppléant à l'Assemblée législative, mais il n'y siégea pas. En 1792, il fut élu député à la Convention par le département du Morbihan où il siégea parmi les modérés. Il fut envoyé en mission dans l'Ouest de la France. Il y fit preuve d'une remarquable couardise : il se conduisit d'une façon éhontée lors du siège de Nantes. Les Vendéens offrirent à Nantes une capitulation, dans laquelle ils demandèrent notamment les deux représentants en mission René Mathurin et Philippe Antoine Merlin de Douai. Ceux-ci apeurés prirent la fuite. La population les empêcha en tranchant les rênes de leurs montures. Tous deux s'enfermèrent chez eux tandis que la population nantaise, le maire de la ville, René Gaston Baco de la Chapelle à sa tête, essayait de repousser l'assaut des troupes vendéennes. Lorsque que fut levé le siège de Nantes, René Mathurin Gillet se vengea en faisant destituer le général Jean-Michel Beysser. Il quitta Nantes en jurant aux Nantais qu'ils ne les oublierait pas. Il tint sa promesse : c'est sur ses ordres que Jean-Baptiste Carrier fut envoyé à Nantes. Par la suite on l'envoya à l' armée de Moselle, il se disputa avec Louis Antoine Léon de Saint-Just et fut heureux du dénouement de la journée du 9 thermidor an II (27 juillet 1794). Il entra au nouveau Comité de salut public où il fut chargé de diriger la force armée à Paris au moment de l'insurrection du 1er prairial an III (20 mai 1795).

[modifier] Sous le Directoire

En 1795, il fut élu député au Conseil des Cinq-Cents par le département du Morbihan, mais mourut presque aussitôt après son élection.

[modifier] Sources