Raghad Hussein

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Raghad Saddam Hussein, en arabe: رغد صدام حسين (née le 2 septembre 1968 - ) est l'aînée des filles de l'ancien président irakien Saddam Hussein avec Sadjida Talfah, sa première épouse, dont il a eu deux fils (Oudaï et Qusay) et trois filles (Raghad, Rana et Hala).

Elle était mariée à Hussein Kamel, tandis que Rana, sa sœur, était mariée au frère de Hussein, Saddam Kamel. Hussein Kamel et Raghad ont eu cinq enfants, trois fils Ali, Saddam and Wahej, et deux filles, Haris and Banan.

Les deux sœurs et leurs époux s'étaient enfuis vers la Jordanie en 1995. Ils y sont demeurés du 8 août 1995 jusqu'au 20 février 1996. Hussein fut considéré par l'Iraq comme un traître, pour avoir communiqué des secrets militaires à l'UNSCOM, la CIA et le MI6. Persuadés de revenir en Iraq par un promesse de pardon, les deux sœurs furent séparées de leurs époux, Hussein et Saddam Kamal al-Majid, qui furent exécutés ainsi que leurs père, mère et sœurs dans la maison de la famille al-Majid. On croyait le fils de Raghad et Kamal, Ali massacré lui aussi, mais il semble qu'il soit toujours vivant, sous le nom de Ali Hussein.

Le 31 juillet 2003 Raghad, Rana et leurs neuf enfants se sont enfuis à travers la Syrie jusqu'à Amman (capitale de la Jordanie), où le roi Abdallah II de Jordanie leur a donné asile.

Depuis juin 2004 elle a organisé une équipe de légistes pour défendre son père, auquel elle reste dévouée.

[modifier] Ce qu'elle en a dit

"On pense que mon père se soucie peu des droits de l'homme, mais en plus des détails, les Américains devraient agir avec humanité avec sa famille, car nous sommes des êtres humains. Saddam a trois filles qui ont des enfants, moi, cinq, Rena quatre, et Hala deux. Notre père nous est très cher. Ses petis-enfants l'aiment beaucoup. Pourquoi n'y a-t-il pas de place ici pour un peu d'humanité ?" Raghad Hussein en Jordanie

[modifier] Aimée de son père

Raghad se dit la plus aimée de tous les enfants de Saddam et elle répète que chaque fois qu'ils se rassemblaient pour manger, son père la fixait du regard pour dire à sa mère : "ne vous ai-je pas dit que les filles sont mieux que les garçons ?"