Révolte de Gand
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Gand est une commune de Belgique anciennement des Pays-Bas qui a une histoire mouvementée par les révoltes.
Sommaire |
[modifier] 1335
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !Edouard III met fin aux exportations de laine anglaise vers la Flandre alors importante pour l'économie locale. Gand se revolte à nouveau menée par Jacques Van Artevelde qui s'allie avec Edouard III, à qui il promit la reconnaissance de la couronne de France s’il levait l’embargo. [1]
[modifier] 1453
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !L'augmentation des impôts, jointe à la baisse des exportations, entraîna une révolte qui s'acheva sur la Bataille de Gavere, où les milices gantoises furent défaites par Philippe le Bon.
[modifier] 1491 - 1492
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !Révolte du « pain et du fromage » au nord des Pays-Bas, entraînée par la famine des paysans due aux intempéries de la fin du siècle.
[modifier] 1539 - 1540
[modifier] Origine
Les hommes des métiers se révoltent contre les marchands et négociants, détenteurs du pouvoir, accusés d’avoir mal défendu la ville contre les empiètements du pouvoir ducal, en particulier en matière fiscale
Charles Quint dans sa volonté d’unifier les états retire les privilèges municipaux à Gand. C’est l’empereur qui dorénavant choisit les dirigeants locaux dans le but de « remettre l’autorité urbaine à l’autorité centrale ».
Charles Quint demande par l’intermédiaire de Marie de Hongrie un subside exorbitant à ses états du Pays-Bas (1.2 millions de carolus d’or) pour soutenir ses troupes dans le conflit avec François 1er . Gand s’y oppose car elle est toujours sous le coup des amendes infligées par les ducs de Bourgogne et Maximilien d’Autriche suite aux rébellions précédentes.
[modifier] La révolte
Simon Borluut avocat au conseil de Flandre et l’un des instigateurs de la révolte. Il est l’auteur d’une déclaration composé de 36 articles servant de base à une constitution pour les révoltés appelés Creesers. Constitution publier par Van Coppenhoele [2] Les gantois se révoltent et invoquent François 1er comme leur suzerain à la condition qu’il maintienne leurs privilèges.
François 1er refuse et transmettra même ses correspondances à Charles afin qu’il puisse punir les responsables. Il va encore plus loin en permettant à Charles de traverser la France pour se rendre par la terre au Pays-Bas plutôt que par la mer. Charles mit trois mois de octobre 1539 à janvier 1540 pour traverser la France.
La fin du conflit fut rapide car les Gantois n’avaient préparé aucune résistance.
[modifier] Conséquences
Charles Quint va sévérement réprimé cette révolte en effet il y aura : Une dizaine de décapitation (entre 9 et 17 hommes), 500 hommes défilèrent pieds nus avec une corde au cou, destruction des murailles de la ville et construction d’une citadelle avec des canons tournés vers la ville. Depuis cette époque, les Gantois sont surnommés « Stroppendragers » (les « garrotés »). La congrégation de Saint-Bavon fut dissoute, son monastère rasé et remplacé par une caserne ducale. Seuls quelques édifices de l'ancienne abbaye échappèrent à la démolition
Les privilèges municipaux sont abolis. En avril 1540 la concession caroline modifie la structure de la ville et dorénavant les échevins seront choisis par le prince.
[modifier] Notes et références
- Les anciens pays bas à l’époque moderne (1404 – 1815) Le monde : une histoire ed ellipses par Catherine Denys et Isabelle Paresys.
- Histoire des pays bas par Christophe De Voogd ed Hatier 1992 col Nation d’Europe.
