Discuter:Révisionnisme au Japon

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De l'article révisionnisme : « Le révisionnisme est la tendance à revoir les opinions historiques. Il est basé sur l'utilisation de nouvelles acquisitions, et donne une nouvelle interprétation (une réécriture) de l'histoire. »

Hors, a ma connaissance, le gouvernement japonais n'a jamais réinterprété l'Histoire. La, je suis moins sur, mais je ne crois pas qu'ils l'aient même nié. D'après mes sources, ils se sont "contenté" de cacher la vérité. En tout cas, il ne s'agit pas d'un révisionnisme. Je propose donc de renommer la page en Dissimulation de faits de guerre japonais. Aineko|@ 20 avr 2004 à 04:23 (CEST)

Dans l'article je ne dit pas que le gouvernement japonnais fait ouvertement du révisionnisme (ce qui je pense n'est pas le cas). Ce que je dit c'est que le peuple japonnais (dans son ensemble) ne désire pas parler des crimes de guerre de l'armée impériale. Et que certains vont même jusqu'à minimiser les crimes commis en les comparant a ce qui a été fait par les chinois par exemple. J'avais lu plusieurs articles il y a quelques mois sur une controverse concernant le contenu des nouveaux livres d'histoire qu'utilisent les jeunes japonnais à l'école. Et certains articles étaient tout simplement une réécriture de la seconde guerre mondiale où il était fait mention des crimes commis par les chinois, mais en aucune manière ceux commis par l'armée impériale. Dans ce cas précis, c'est du révisionnisme. Sanao 20 avr 2004 à 14:46 (CEST)

Les anciens livres d'histoire occultaient des parties de l'histoire, ils n'ont jamais, a ma connaissance, réécrit l'histoire. La crise qui a (re)éclaté en 2000 a forcé le gouvernement japonais a changé de politique, et contrairement a ce que tu dit, les nouveaux livres d'histoire ont justement intégrés ces faits historiques. Je ne peux pas juger de la neutralité des textes, mais vu que ça a été fait sous le regarde de la communauté international je les imaginent mal faire du révisionnisme. M'enfin, si tu as de bonnes sources, ça m'intéresse de les lire.
Je précise que je vis au Japon et que j'ai eu l'occasion de discuter avec des gens assez ouvert (notamment un professeur d'anglais et un de japonais) et qu'ils confirmes qu'il s'agis bien d'occultation et non pas de révisionnisme. Ceci dit, je n'ai pas été vérifié par moi-même le contenu de ses livres, pas plus que je ne sais quel a été la position officielle du Japon tout au long de ses années, mais il me semble que "révisionnisme" est un titre qui ne correspond pas vraiment a la réalité des faits.
Pour finir, tant qu'on ait dans les joyeusetés de la guerre, il me semble qu'il y a eu des massacres en Mandchourie qui ont également été passé sous silence. Aineko|@ 20 avr 2004 à 19:30 (CEST)


Les articles que j'ai lu sont parus dans Le Monde Diplomatique (il y en a eu plusieurs) et l'Humanité (ce dernier il est vrai n'est pas très objectif). J'avais même vu dans une librairie un livre sur le sujet (je ne me souviens plus du titre).
Les livres "réécrit" dont je parle ne sont pas anciens, ils datent de 2001 (si ma mémoire est bonne). Un groupe de professeurs d'histoire très proche de l'extrème droite japonnaise a profité d'une réforme des manuels pour "réécrire" certaines parties (notamment sur le massacre de Nankin). Maintenant je ne sais pas s'ils sont toujours utilisés (cela m'étonnerais).
Pour la Mandchourie, c'est dans cette province que l'unité 731 était basée. Et ses crimes furent passées sous silence par MacArthur en échange des résultats des "expériences".
En ce qui concerne la dissimulation, je pense qu'elle a bien eu lieu, au début de l'occupation américaine. Mais petit à petit cela c'est transformé en révisionnisme. Sanao 21 avr 2004 à 01:00 (CEST)
Introduire du révisionnisme dans les livres scolaires, en 2001, alors que la communauté international a les yeux braqués sur les nouvelles éditions (les premières après l'affaire de 2000), je n'y crois pas du tout. J'aimerai bien que tu me retrouves ces articles, parce que la, je un gros doute sur la pertinence de l'info. Aineko|@ 21 avr 2004 à 03:27 (CEST)

Effectivement, humanité semble confirmer tes dire. Je continus mes recherches...

Aineko|@ 21 avr 2004 à 03:36 (CEST)

Bon, j'ai lu pas mal de truc, et voici mes conclusions partielles :
  • Il existe bien un courant néo-révisionniste au Japon. La principale cause semble être la monte de l'extrême droite nationaliste dut a la crise économique et sociale que subit le Japon ;
  • Il manque une étape importante dans la description de la reconnaissance des crimes de guerre par le Japon. Après le black-out de l'après guerre, et avant la réémergence d'un courant révisionniste, il y a plusieurs décennies pendant lesquelles le Japon a fait profile bas. On parle même souvent de complexes d'infériorité (au moins vis-à-vis des étasuniens) ;
  • Le révisionnisme n'a aucune reconnaissance officielle. Il est le produit de parties nationalistes d'extrême droite;
  • Des manuels révisionnistes ont été "proposés" (parmi d'autres) et ils ont été rejetés partout à la quasi-unanimité. Aucuns livres révisionnistes ne circulent dans les écoles ;
  • Ils existent des mangas révisionnistes au Japon, comme il existe des livres révisionnistes en France (et ailleurs) ;
Ton avis ? Aineko|@ 21 avr 2004 à 04:36 (CEST)
Je suis d'accord sur tout les points.
Mais je pense que les thèses révisionnistes sont bien plus acceptées dans les esprits nippons qu'on veut bien le croire. Je dit cela en voyant le comportement du gouvernement sur l'affaire des femmes de réconfort et des travailleurs forcés. Le gouvernement refuse catégoriquement de reconnaître les crimes de l'armée impériale et de faire des excuses officielles. Les seules excuses sont lancés à la va vite par certains ministres, mais il n'y a rien de vraiment officiel.
Ce comportement peut très bien être expliqué également par la peur de devoir payer des indemnités collossales...
Pour les livres révisionnistes, il y en a bien qui circulent (dans un peu moins 1% des écoles), certaines préfectures les ont acceptés et ont été distribués lors de la rentrée 2002. Les infos que j'ai datent de 2001, mais depuis, je ne trouve plus rien...
Sanao 23 avr 2004 à 10:02 (CEST)

Bonjour. J'ai fait quelques ajouts et modifications. Je propose que l'on mette dans une position plus discrète Hirohito, car les historiens ne sont pas d'accord sur sa responsabilité. Certains affirment qu'il est pus ou moins innoncent (sa plus grande faute serait de ne pas avoir agi), d'autre plus ou moins coupable (participation plus ou moins active dans les conflits). Par contre, aucun historien ne semble contester les crimes commis par l'Unité 731 et la prostitution forcée de nombreuses femmes. --youssef 24 avr 2004 à 04:09 (CEST)

Exact pour Hirohito. Je viens de lire un article de Alain Decaux (que l'on peut considérer comme objectif sur le sujet). Il considère qu'il est responsable de ne pas avoir agi, mais qu'il n'était pas un donneur d'ordres (il le considère également comme le principal instigateur de la capitulation Japonaise, de manière à éviter le maximum de souffrances au Japonais). Il faut également savoir que les militaires étaient très influents à cette époque (c'est pour ça que je parle de l'armée impériale et non du gouvernement civile).
Par contre la responsabilité d'Hirohito reste pour moi très importante. Bien qu'il ne soit pas élu, je le considère comme un homme politique et le fait de ne rien faire le rend responsable des crimes commis par l'armée impériale.
Des cousins d'Hirohito ont visités les batiments de l'Unité 731, il ne pouvait donc qu'être au courant de ce qui s'y passait.
En ce qui concerne ce point, je ne sait pas s'il faut le mettre sur la page de Hirohito ou dans celle du révisionnisme au Japon. Je pencherait plus pour celle d'Hirohito.
Sanao 26 avr 2004 à 23:53 (CEST)

Une petite modification dans "Attitudes du gouvernement et des pays asiatiques face au passé". la colonisation japonaise >> l'annexion par le Japon YukiM 17 mar 2005 à 10:56 (CET)


Je pense qu'un article d'Ian Buruma paru dans The Financial Times est bien écrit et utile aux non-japonais pour savoir l'arrière-plan ideologique et l'histoire de l'éducation japonaise après-guerre[[1]]Noneko.

[modifier] Les manuels de 1982

Bonjour. Supportez mon mauvais français, SVP. Dans "Les manuels scolaires", on écrit que "En 1982, le ministre de l'éducation avait tenté de remplacer le terme invasion par avance pour décrire les opérations militaires en Asie", mais il est communément admis que ça a été une fausse nouvelle. Chacun des journaux a admis ce fait, et a fait ses excuses en 1982. Puis, le gouvernement japonais d'alors a craint de la tension entre le Japon et la Chine, et a modifié les règles de la autorisation(la correction) des manuels d'histoire en y ajoutant un article sur "la considération aux pays voisins". Alors, la correction invasion/avance par le ministre de l'éducation n'a pas existé en 1982, mais cet affaire est devenu l'origine de guerre des manuels. Noneko 21 juillet 2005 à 11:13 (CEST)

Est-ce que tu pourrais donner un lien confirmant cela? Sanao 21 juillet 2005 à 11:32 (CEST)
Bonjour. On peut trouver des articles des journaux concernant cela dans les bibliothèques. Mais, ce sont des articles écrits en japonais. J'ai cherché des sources anglais, mais je n'ai trouvé que ses allusions. Voilà l'interview de Yang Daqing, le professeur chinois de l'université George Washington, qui étudie le massacre de Nanking[[2]]. "Yang: Of course there was initial misreporting by Japanese press. Those wordings were not changed in 1982. But I think it is generally true that there was a tendency on the part of Ministry of Education to downplay the aggression the Japanese Imperial Army committed, and the atrocity committed. That has, of course, alarmed the Chinese government. Yes, there was misinformation but it was not entirely groundless. There was something, I think, Japanese historians like Ienaga Saburo pointed their fingers at." Fondamentalement je suis d'accord avec son opinion. Je crois qu'il y a toujours "something", c'est-à-dire la pression muette ou la direction vague. En tout cas, cet affaire la fausse nouvelle donne malheureusement un des fondements de ses argumentations aux conservateurs et extrêmes-droites qui critiquent "l'intervention dans les affaires intérieures." Noneko 22 juillet 2005 à 08:22 (CEST)

J'ai ajouté "Les suicides collectifs des civils imposés par l'armée japonais dans la bataille d'Okinawa" dans "Les faits de guerre en question". En 2005, l'association des professeurs en question(on dit tuskurukai) commence à "réviser" la bataille d'Okinawa et nier l'imposition des suicides par l'armée japonaise. Pour la bataille d'Okinawa, voyez ce lien[[3]]. A ce moment-là, les gens d'Okinawa ont été considéré comme "japonais", mais en effet minoritaire.Noneko 26 juillet 2005 à 15:37 (CEST)



J'ai ajouté un lien concernant l'opinion officielle du gouvernement japonais, alors que ce lien est en train de la construction.Noneko