Réseau téléphonique commuté

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L'acheminement des communications dans le RTC est assuré par des équipements appelés commutateurs ou centraux. Il s'agit ici du commutateur numérique DMS-100 de Nortel
L'acheminement des communications dans le RTC est assuré par des équipements appelés commutateurs ou centraux. Il s'agit ici du commutateur numérique DMS-100 de Nortel

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[modifier] Généralités

Le réseau téléphonique commuté (ou RTC) est le réseau du téléphone (fixe et mobile), dans lequel un poste d'abonné est relié à un central téléphonique par une paire de fils alimenté en batterie centrale (la boucle locale). Les centraux sont eux-mêmes reliés entre eux par des liens offrant un débit de 2 Mb/s : ce sont les Blocs Primaires Numériques (BPN).

Dans le cas d'un réseau construit par un opérateur public, on parle parfois de réseau téléphonique commuté public (RTCP).

Le réseau RTCP a été créé par Alexandre Graham Bell dans le but de faire écouter des pièces de théâtres à distance.

Au tout début, les communications étaient établies par des opérateurs et des opératrices, grâce à un système cordons souples munis de fiches et de tableaux d'arrivée et de départ d'abonnés. Puis vinrent les systèmes de commutations automatiques, qui n'ont cessé d'être améliorés : d'abord électromécaniques, puis électroniques, ils sont désormais numériques et totalement pilotés par informatique.

De l'origine jusqu'à récemment, il existait une continuité électrique entre les deux abonnés : un réel circuit électrique était établi entre les deux téléphones.

  • Pour les liaisons entre centraux, d'encombrants câbles multipaires, puis les câbles coaxiaux numériques, sont désormais remplacés par des faisceaux de fibre optique. Cette dernière permet des débits beaucoup plus élevés 'sorte d'autoroute' qui profitent aux technologies numériques d'information et de communication.
  • Pour établir une communication point à point, l'abonné compose un numéro pour que les commutateurs des centraux relient l'appelant à l'appelé. La commutation réserve un canal de communication pour toute la durée de la communication entre les parties reliées.
  • Les premiers tableaux de commutation comprenaient quelques dizaines de prises d'abonnés, les commutateurs électromécaniques ainsi que les électroniques et informatiques actuels peuvent gérer plusieurs milliers d'abonnés, sachant qu'en moyenne, seule une fraction d'entre eux seront en communication simultanément.
  • Les transmissions numériques avec « modems RTC homologués » sont permises. Mais ce réseau, en particulier le système de commutation « analogique », est peu approprié pour le transfert de données numériques, le débit binaire maximal ne dépassant pas les 120 kbit/s.
  • En revanche, beaucoup de lignes finales entre l'abonné et le central (la boucle locale) sont suffisamment courtes, pour pouvoir accueillir des transmissions numériques de débit plus important (jusqu'à 25 Mbit/s ATM en 2006 en France), dites xDSL. À partir du modem ADSL du central les liaisons totalement numériques sont gérées par des commutateurs et routeurs numériques.

Les liaisons entre terminaux mobiles et commutateurs, bien que numériques, sont quant à elles moins performantes, limitées par la technologie radioélectrique utilisée pour transmettre le signal dans l'air.

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[modifier] Articles connexes

Boucle locale

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