Punk à Paris
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Le punk à Paris est présent dès 1977. Les premiers groupes issus de quelques individus branchés sur le mouvement londonien représentent un phénomène ultra-minoritaire et n'ont survécu que quelques mois avec quelques concerts et quelques coupures de presse mais ils resteront mythiques : Métal Urbain, Guilty Razors, 1984, Stinky Toys, Asphalt Jungle, etc.
Ensuite apparaissent dès les années 1980 : La Souris déglinguée, Oberkampf, Wunderbach, groupes énergiques qui fidélisent un public alors que des dizaines de groupes se forment dans l'hexagone.
La vague du rock alternatif arrive ensuite avec des groupes tels que Les Wampas, Parabellum, Los Carayos, Les Garçons Bouchers, Les Négresses Vertes, Les Bérurier Noir. En 2006, plusieurs groupes parisiens se revendiquent toujours du punk comme Paris Violence , Guerilla Poubelle ou Orange Mécanique.
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[modifier] Punk à Paris
Dès 1972, à Paris, l'Open Market, magasin de disques de Marc Zermati est le lieu ou se rencontrent quelques fans branchés sur les Stooges d'Iggy Pop, Doctor Feelgood, New York Dolls qui formeront plus tard les premiers groupes punks du pavé parisien. Bientôt relayés par des journalistes, Yves Adrien à Rock & Folk, Patrick Eudeline à Best et Alain Pacadis à Libération. À l'instar de Lester Bangs ou de Nick Kent, tous trois encensent des groupes underground ignorés des médias. Cinq ans plus tard, en 1977, c'est « l'armée punk ». En tête, on trouve les groupes de la capitale : Asphalt Jungle, Stinky Toys, Métal Urbain, Bijou, 1984, Juste derrière, la vague rouennaise (Dogs, Olivensteins) et la vague lyonnaise (Starshooter, Electric Callas, Marie et les Garçons). Le punk-rock français est né, les groupes poussent comme des champignons mais chacun a un style diffférent, bien différent des anglais. Les jeunes punks sont avant tout des individus qui profitent de l'excitation ambiante pour s'exprimer et renouveler le rock sans tabou. Téléphone et Trust doivent tout à ces mohicans de la première heure. Mais en 1978, le mouvement apparaît trop extrême pour pouvoir durer. La France n'est pas le Royaume-Uni, d'autant plus que Plastic Bertrand vient de sortir le titre parfait. Et en 1979-1980, c'est déjà un autre monde, une autre génération.[1].
[modifier] Groupes parisiens passés ou présents
- Angel Face
- Misspent Youth
- Munda Di Mierdo
- Ratwaster
- La Fraction
- Métal Urbain
- Stinky Toys
- 10Lec6
- Asphalt Jungle
- Guilty Razors
- Wunderbach
- Oberkampf
- Hot Pants
- La Souris Déglinguée
- Berurier Noir
- Lucrate Milk
- Agonie
- Les Betteraves
- Les Cadavres
- Les Garçons Bouchers
- Les Négresses Vertes
- Les Wampas
- Décombres
- Ludwig von 88
- Los Carayos
- James Brown Hide Show
- Mano Negra
- Parabellum
- Warum Joe
- Guerilla Poubelle
- Canisquare
- Paris Violence
- Customers
- Dead Pop Club
- Les Vieilles Salopes
- Action directe
- Zampano
- Mokoka
- No Reflexion Left
- One step out
- Skityouth Army
- Salauds De Pauvres
- Steakachier
- Spermicide
- Hogwash
- M-Sixteen
- Burnout
- Burst One's Side
- Fast For Decay
- Crumble Lane
- Curly's Revenge
- Union Jack
- GaAah!
- Sick My Duck
- Begarsound
[modifier] Références
- ↑ Nos années punk, Christian Eudeline, 2003