Discuter:Psychosociologie

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[modifier] Une forme de la psychologie sociale

Cette question fait débat, les chercheurs et praticiens qui se réclament de la psychosociologie tiennent précisément à la distinguer de la psychologie sociale et à ne pas en faire une sous-catégorie de cette dernière.--Rémy Baudouin 18 août 2006 à 15:28 (CEST)

[modifier] Une forme de la psychologie sociale (suite)

La définition que vous en donnez me paraît à cet égard trop théorique et trop succinte et semble effectivement se placer d'un point de vue strictement académique dont la psychosociologie souhaite se démarquer en insistant sur ses pratiques engagées dans le concret des situations sociales comme dans le cas de la recherche action, de l'analyse des pratiques, ou de l'intervention en formation d'adultes. Si j'ai ouvert une catégorie psychosociologie c'est justement pour répondre à ce souci qu'elle a de se distinguer des approches académiques. Elles ne les méprise nullement, André Lévy un de ses auteurs intervient dans ce champ (la psychologie sociale) et y fait autorité mais il tient à distinguer la spécifité de l'approche psychosociologique comme pratique de recherche, de formation et d'intervention. Je vous invite à étudier la question et à reconsidérer la création d'une catégorie psychosociologie distincte de la catégorie psychologie sociale. --Rémy Baudouin 18 août 2006 à 16:48 (CEST)

Hmm, je vois mal comment créer une catégorie pour un seul article correspondant à un noyau de praticiens, dont il n'est pas sûr d'ailleurs qu'ils ont la même définition de la psychosociologie que d'autres auteurs. Faudrait d'abord, à mon avis, que cette discipline ait plus de notoriété et mérite d'autres développement justifiant une catégorie à elle-seule. --Pgreenfinch 19 août 2006 à 18:48 (CEST)
D'autres auteurs??? lesquels? --Rémy Baudouin 20 août 2006 à 23:19 (CEST)
Ah, le concept émanerait d'un cercle très fermé ? Franco-centré de plus ? Au fait, vous avez vérifié le copyright de la citation qui occupe l'essentiel de l'article ? --Pgreenfinch 21 août 2006 à 00:21 (CEST)

Hum!!! (penser eu penseur de Rodin qui se gratte la tête); j'étoffe l'article pour inverser la proportion. Bon, un copyright pour une citation!!! mmmhhh (mou dubitative) - il faut penser à poursuivre tous les auteurs scientifiques alors! non? la science c'est pas de l'intelligence collective?, je pensais que le problème du copyright se posait si on ne citait pas ses sources ou si on recopiait un chapitre entier, est-ce que je me trompe? merci de me garder en éveil. --Rémy Baudouin 22 août 2006 à 03:53 (CEST)

Bigre, bigre, vous citez bien plus qu'un court extrait que permet le copyright à mon avis, dommage d'ailleurs, que vous ayez choisi un bout de texte rédigé de façon pas très limpide. Par ailleurs, regardez sur le web, vous verrez que la psychosociologie est définie de façon bien plus diverse que le fait cette citation. Le terme est loin d'être stabilisé et tout ce qu'on peut en dire est qu'il recoupe des formes diverses de psychologie sociale, celles qui partent du pôle individuel plus que du pôle collectif. Mais bon je vois d'après vos ajouts que vous^admettez cet élargissement. Ah, au fait, la science n'est ni le monopole de l'un, qui aurait trouvé la pierre philosophale, ni l'intelligence collective souvent faite de lieux communs, c'est un système dynamique comme un autre, où de nombreux acteurs interfèrent, ce qui l'enrichit au fur et à mesure --Pgreenfinch 22 août 2006 à 08:15 (CEST)

Oui je crois que nous sommes d'accord là dessus. Ainsi que sur le fait que la notion de psychosociologie ne soit pas stabilisée. Par ailleurs, ce n'est pas que j'opère cet élargissment après-coup, il constitue le fondement même de la démarche qui est par essence multiréférentielle. Quand à l'intelligence collective, on peut continuer à en parler, mais qu'est-ce que wiki sinon sa plus belle illustration? --Rémy Baudouin 22 août 2006 à 12:40 (CEST)

Nos longueurs d'onde se rejoignent dans une faisceau de lumière ;-). Concernant le wiki, une bonne partie des articles conjuguent les intelligences, c'est effectivement un bon exemple. Mais je connaîs aussi des articles très sensibles (ceux tournant autour d'idéologies politiques, religieuses, etc.), donc très pugilistiques, où chacun cherche à prendre ou défendre du territoire encyclopédique. Je parle là au connaisseur que vous êtes de la résolution de conflit, qui pourrait y trouver un abondant champ d'étude ;-)

En effet, ce qui est passionnant dans l'histoire c'est comment plus un objet est flou: Dieu, ... le psychisme, la psychothérapie etc, et plus il suscite des affrontements terribles. Comme si définir l'indéfinissable relevait d'enjeux existentiels majeurs. --Rémy Baudouin 22 août 2006 à 15:42 (CEST)

Parceque au fond c'est relativement facile de se mettre d'accord sur la façon de calculer le carré de l'hypothénuse, mais lorsque l'objet est flou, ça devient une surface de projection, qu'est-ce qu'on y voit alors sinon soi même. Après bien sûr comme vous dites il y a les enjeux de pouvoirs liés à la possession d'un territoire. Le savoir statutaire: "je sais parceque mon statut me confère le savoir" pour les tenants des places dans l'institution "je vais déloger ceux là de leur pré carré" pour les challengers. Voir le débat féroce sur la psychanalyse. Le dogmatisme guette sans cesse, il est vrai que la psychanalyse a donné dans ce sens (mais elle a tout autant, à mon sens, produit un foisonnement d'approches et de théories innovantes). Mais disons franchement qu'il faut bien peu de réflexion sur soi même pour ne pas reconnaître l'indéniable contribution de Freud et des psychanalystes après lui. La question est de savoir comment on ne s'enferme pas dans une façon sclérosée de toujours poser les mêmes questions et finalement de toujours voir les mêmes choses. Je suis donc d'accord à 100 pour cent avec cette vision de la science comme système dynamique il faudrait dire systèmes dynamiques car à un moment il faut un autre système pour rendre compte du système dont on parle qui ne peut pas se clore complétement sur lui même. C'est un système à la fois ouvert et à la fois fermé (cohérence). La transdisciplinarité, c'est difficile, car il ne faut pas mélanger les niveaux de réalité. Il y a des points d'intersections, des frontières, des limites... --Rémy Baudouin 22 août 2006 à 16:59 (CEST)

Tout à fait, j'aime assez peu la logique binaire aristotélienne et j'ai un faible pour la logique floue, le curseur étant dans le monde réel rarement placé sur le 100% vrai ou 100% faux (une pomme entamée n'est ni une pomme ni une non-pomme, c'est qq chose entre les deux). Je pense aussi comme vous que s'informer et analyser de façon ouverte, et combiner des approches diverses est enrichissant. Bien entendu en essayant de donner d'abord une définition claire "dans l'idéal" de chaque chose, bien qu'elles soient floues dans le monde réel, combiner n'étant pas confondre. Clarifier de quoi on parle, quitte ensuite à faire des rapprochements et combinaisons, évite les incompréhensions. Et permet de repérer les amalgames sémantiques relevant de la novlangue (que d'acceptions différentes derrière le mot "démocratie" dès qu'il est utilisé comme slogan par telle ou telle mouvance). Intéressante discussion. --Pgreenfinch 22 août 2006 à 17:50 (CEST)