Prison des Saintes-Claires

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Les Saintes-Claires était une prison de Nantes sous la Révolution.

[modifier] Fonctionnement de la prison

Aux Saintes Claires régnent l'arbitraire et l'illégalité. Au vu d'un rapport en date du 14 octobre 1793, « la maison des ci-devant Saintes-Claires, immense par son local et son édifice », a été jugée « la plus propre à faire une maison de détention ». En fait rien ne permet d'improviser une prison dans ses bâtiments conventuels. La seule prise d'eau est un puits, au milieu d'une cour, « à moins de six pieds d'une énorme fosse de commodités » aux tuyaux crevés.

Plus d'un millier de personnes s'y entassent pourtant, de la mi-octobre 1793 jusqu'à la fin de janvier 1794, la prison ayant été supprimée par un arrêté du 5 pluviôse.

[modifier] Rôle du Concierge des Saintes-Claires

Le concierge Forget, membre éminent de Vincent-la-Montagne règne en despote sur les Saintes-Claires. En principe sa tâche est purement administrative, elle consiste « à assurer la garde et le ravitaillement des prisonniers, à tenir à jour les entrées et les sorties sur les registres d'écrou ; à tenir en double exemplaire une comptabilité exacte de jours de gîte et de geôlage pour chaque prisonnier, avec les dépenses correspondantes ». En réalité Forget fait aux Saintes-Claires ce qu'il veut.

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