Discuter:Présocratiques

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Quelle est la raison pour la quelle on place Leucippe et Démocrite parmi les présocratiques? Volapük 19 mar 2005 à 12:29 (CET)

Petit problème d'orthographe secondaire : "convergent" (comme divergent)

Je pense que c'est une classification couramment admise (même par La Pléiade), bien qu'elle soit chronologiquement fausse. Stabilo 2 janvier 2007 à 20:34 (CET)

Oui, c'est une convention, l'atomisme est considéré comme une philosophie présocratique. Leur langage, leur tradition est présocratique. --MathieuMeyer 11 août 2007 à 21:40 (CEST)

[modifier] De la présocratisation platonique des aèdes post-homériques

Les remarques qui suivent s'adressent à la cantonade philosophique et non pas à cet article, plutot plus honnête que la moyenne, indiquant le besoin d'hellénistes pour nourrir le sujet, ce que je me prépare à faire. mais voilà, il va y avoir des étincelles parceque les questions de poésie grecque donnent des vues diamétralement opposées sur les post-homériques classés comme pré-socratique par une présentation forcemment anachronique, au sens propre de remontée impossible du cours du temps. Ainsi comme à l'habitude de la présentation des pré-socratiques, il n'y a pas un mot sur le fait que l'on évoque des poètes, à part Phérécyde et Anaxagore, sur les conventions de poésie chorale qui alignaient au concours les aèdes que l'on a tardivement classé comme physiciens sous des plumes prosaïques. Pas un mot non plus sur le fait que la seule source ou à peu près sur leurs vies et leurs œuvres et la recension de Diogène Laèrce qui rassemble au III° siècle les débris qui restent, dans le cadre d'une offensive anti-socratique de grande ampleur au moment ou les néo-platoniciens rencontrent une opposition fortemement constitué non pas par des écoles épicuriennes depuis longtemps décadentes, mais des ardents défenseurs de Lucrèce, un poète allé beaucoup plus loin que dans la ratiocination philosophique, au plus près de la science d'Archimède. Qu'il y a donc un sérieux malaise dans la traduction de l'Etre, qu'on a trouvé dans tous ces textes, ovtos étant traduit par atome lorsqu'on le trouve chez Démocrite, et miraculeusement Etant lorsque Parménide sert de punching ball à Platon. Quand donc la philosophie cessera de se démontrer nécessaire par le virulent anachronisme qui consiste à faire tourner les horloges à l'envers pour s'admirer avant même d'être née? Elle perd ainsi totalement conscience de son moyen, qui est la prose, qui fut très longue à supplanter la poésie dans l'esprit des grecs; la fortune publique d'Aristote et Platon est dans la Rome impériale, remettez vos pendules à l'heure, messieurs les philosophes, et cessez d'accaparer les prodiges d'un miracle qui n'est un miracle de sciences et d'art, que parcequ'il a su longtemps se passer de commentaires prosaïques d'une très agressante admiration, qui est une saisie expropriatrice de la poésie par la prose. La question est, comment organiser un débat encyclopédique à ce sujet, où la clef d'ouverture poétique ne rentre visiblement pas dans la serrure philosophique, déjà munie de ses passe-partout sans vergogne.

Pharnabaze

L'article est bordélique, il faut en effet le repenser et le réorganiser plus méthodiquement. Il faut poser dès le début la question de la légitimité de la catégorie présocratique. Ensuite, une fois posé son caractère conventionnel, il faut délimiter les principaux courants, principales personnalités, avant de sommairement les décrire. Enfin, et pour chacun, il faut parler des influences sur la philosophie qui a suivi. Questionner la catégorie est le plus difficile : il faut voir ce qui a changé après Socrate, si quelque chose a véritablement changé avec Socrate ou si cela n'a pris un sens qu'avec l'évolution de la philosophie; il faut tenter de trouver des traits communs à ces penseurs souvent très différents. Il faudrait d'autre part poser la question controversée des influences orientales. Beaucoup de travail, donc... --MathieuMeyer 11 août 2007 à 22:08 (CEST)