Pour que tu t'y intéresses

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article fait partie de la série
Science-fiction
La SF à l’écran
autre-A-B-C-D-E-F-G
H-I-J-K-L-M
N-O-P-Q-R-S-T
U-V-W-X-Y-Z
Le monde de la SF
Auteurs - BD de SF
Fandom - Prix littéraires
Thèmes et genres
Catégorie:science-fiction

Pour que tu t'y intéresses est une nouvelle de Isaac Asimov publiée en mai 1974 dans The magazine of fantasy and science fiction. Elle a été reprise dans le recueil Nous les robots en 1982.

[modifier] Intrigue

Plus d'un siècle après la mort de Susan Calvin, l'US Robots est une société puissante qui possède toujours le monopole sur la fabrication des robots. Cependant, ses domaines restent surtout extra-terrestres, le complèxe de Frankenstein étant toujours aussi présent sur la planête bleue. Maxwell Robertson, l'actuel actionnaire majoritaire de la société, à fort à faire pour défendre ses droits, et lutte sans cesse pour que ses robots soient reconnus comme nécessaires. Car, s'ils ont rendu d'immenses services sur Mars, la lune ou d'autres planêtes, les robots ont rarement été en contact avec une part importante de la population humaine. Gunnar Einsenmuth, le coordinateur général, reçoit un jour Robertson. Il lui annonce que plus aucun robot ne devra rester sur terre, pas plus que les usines de production, au bout de deux ans. Effondré, Robertson va chercher conseil auprès de son directeur des recherches depuis 10 ans: Keith Harriman. Celui-ci entreprend immédiatement de concevoir un nouveau type de robot qui pourront répondre à des questions du type: "Comment faire pour pourvoir continuer à produire des robots sur terre?"

Il se met donc au travail, et conçoit un cerveau positroniques capable d'effectuer des raisonnements permettant de répondre ) ce genre de questions. Ce n'est qu'au bout du dixième prototype, que Georges 10 voit le jour. Celui-ci, pour mener à bien la terrible tache confiée par Harriman, se met d'abord à étudier la terre, par l'intermédiaire de bibliothèques entières qu'il avale. Il demande un jour à Harriman de l'emmener en dehors du site de production pour pouvoir examiner la vie en dehors des livres. Malgré les lois anti-robot contraignantes, Georges 10 se déplace peu de temps après sur la propriété privée de Robertson. Le robot peut alors découvrir qu'il existe d'innombrables espèces d'êtres vivants, qui ont tous des formes différentes.

Il demande finalement à Harriman de lui adjoindre la compagnie de George 9, afin que celui ci puisse l'aider dans son raionnement, bien que 10 soit plus dévelloppé. Ils parviennent tous les deux à la conclusion que c'est l'aspect humanoîde des robots qui créent la répulsion de la part des humains. Ils décident donc de créer des robots plus simples, à forme animale. Cependant, pour simplifier le cerveau positronique, il faut passer outre les trois lois de la robotique. C'est ce qu'ils font, après bien des efforts.

C'est ainsi que Robertson, Eisenmuth et Harriman se retrouvent peu avant l'échéance de 2 ans dans la propriété de Robertson. Harriman fait alors la démonstration suivante: il libère des mouches appartenant à la même espèce, puis lance un oiseau-robot à leur poursuite. Le robot capture les 50 mouches et les ramène. Harriman expose alors on projet: les robots serviront à la régulation de la nature. Depuis la Grande catastrophe écologique des décénies plus tôt, les hommes ont peur de lanature. les robots permettent une régulation à grande échelle sans perturber l'ensemble du cycle naturel: les robots oiseau ne dorment pas, capturent une espèce spécifique d'insecte, ne se rabbattent pas sur d'autres espèces, ne prolifèrent pas.... Einsenmuth est convaincu. cependant, demande t il, qu'adviendra t il des robots humains sur terre? ils seront inutilisés lui assure Harriman, l'avenir des robots se trouvant désormais dans la voie animale.

Georges 9 et 10 se retrouvent dans un hangar désaffecté désormais. Ils tiennent ensemble une conversation portant sur l'avenir de l'humanité. A force de cotoyer des robots-animaux, les êtres humains s'habitueront à cotoyer des robots tout court, dit georges 10. Et un jour, la planêt sera pleine de robots. Mais à qui faudra t il obéir selon la seconde loi de la robotique? Celle-ci dit: un robot doit obéir à tout être humain. Mais du point de vue de l'intelligence, georges 10 est bien supérieur aux êtres humains normaux. Ainsi, conclut george 9, il faudra s'occuper en priorité des êtres humains supérieurs, c'est à dire des robots du type Georges, et tous ceux qui viendront après eux.

[modifier] Analyse

On a ici affaire à une histoire de type "robot dangereux", genre rarement utilisé par Asimov, bien que très efficacement ici.