Discuter:Porajmos

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[modifier] Etat français et génocide Tzigane

J'ai supprimé la phrase " ce qui tend à prouver la responsabilité de l’Etat français, lequel, à ce jour, n’a toujours pas reconnu le génocide tzigane."

phrase qui tend à prouver que l'Etat français a eu une responsabilité dans un génocide qui n'a pas eu lieu en France. --EdC 21 novembre 2005 à 00:57 (CET)

Il y a une différence de taille avec la version anglaise, qui semble indiquer que le mot Porajmos est utilisé pour désigner le génocide tzigane (comme le terme Shoah pour les Juifs). Qui a raison ?

[modifier] La persécution des Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale

On parle de génocide quand il y a volonté d'exterminer un peuple comme tel. En ce qui concerne les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ont fait l'objet d'une persécution systématique et ils ont été internés pour des raisons différentes : 1) comme asociaux (criminels communs), 2) comme possibles espions de fait de leur nomadisme (criminels politique), 3) comme tsigane (racial). Au-delà des différentes dispositions, suivies plus ou moins à la lettre selon le pays (France, Belgique, Espagne, Italie, Allemagne, Pologne...), les Tsiganes se retrouvent internés dans des camps ou des baraques à eux destiné : il est rare qu'ils soient mélangés aux autres internés. De là, ils ont été souvent d&portés vers les camps d'extermination, pour y être massacré parce qu'ils étaient Tsiganes. Il y a aujourd'hui une grande discussion sur le "droit" de parler de génocide pour le peuple tsigane. Chaque génocide est abominable et unique dans son horreur. Je voudrais que l'on prend le temps de s'informer et de comprendre.

Petite bibliographie : Henriette Asséo, Les Tsiganes : une destinée européenne, Paris, Gallimard, « Découvertes », 1994. Claire Auzias, Samudaripen, le génocide des Tsiganes, L’Esprit frappeur, 2000. Christian Bernadac, L’Holocauste oublié : le massacre des Tsiganes, Paris, Editions France-Empire, 1979/ (a cura di Giovanna Boursier, Massimo Converso, F. Iacomini), Zigeuner. Lo sterminio dimenticato, Ed. Sinnos. Luca Bravi, Altre tracce sul sentiero per Auschwitz. Il genocidio dei Rom sotto il terzo Reich, Cisu, Roma, 2002. Emmanuel Filhol, La mémoire et l’oubli : l’internement des Tsiganes en France, 1940-1946, Paris, Centre de recherches tsiganes, l’Harmattan, 2004. Ian Hancock, « The Roots of Antigypsism : to the Holocaust and after », dans G. Colijn, M.S. Littell, Confronting the Holocaust. A mandate for 21 Century, Studies in the Shoah, vol. XIX, University Press of America. Ian Hancock, We are the Romani people, Centre de recherches tsiganes, University of Hertfordshire Press, 2002. Marie-Christine Hubert, « 1940-1946, l’internement des Tsiganes en France », Hommes et migrations, Juin-Juillet 1995, Tsiganes et Voyageurs, pp. 197-210. Donald Kenrick et Grattan Puxon, Gypsies under the Swastika, Gypsies Research Centre, University of Herthfordshire Press, 1995. B. Muller-Hill, Scienza di morte. L’eliminazione degli Ebrei, degli Zingari e dei Malati di mente (1933-1945), ETS, Pisa, 1989. Otto Rosenberg, La lente focale. Gli zingari nell’Olocausto, Marsilio, Venezia, 2000. Jacques Sigot, « Les enfants tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale », Monde gitan, 1991, n° 79, pp. 25-32. François de Vaux de Foletier, Mille ans d’histoire des Tsiganes, Paris, Fayard, 1970.

Licia Porcedda