Pleins Feux sur Stanislas
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Pleins Feux sur Stanislas est un film français réalisé par Jean-Charles Dudrumet et sorti en 1965.
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[modifier] Synopsis
Stanislas présente son livre de Mémoires d'espion à un émission littéraire télévisée. Le lendemain, il découvre dans un journal une critique acerbe et ironique de son ouvrage, signée « Le neveu de Rameau ». Furieux, il fonce à l'immeuble du journal dans le but de s'expliquer avec l'auteur. « Le neveu de Rameau », avec qui il se réconcilie, trouvera en sa présence un cadavre dans le couloir de son immeuble. Ce sera le début d'aventures mouvementées qui finalement crédibiliseront le livre de Stanislas...
[modifier] Fiche technique
- Genre : parodie de film d'espionnage
- Production : CICC, Films de La Licorne, Caro Films
- Directeur de production : Roger de Broin
- Son : Guy Chichignoud
- Montage : Arman Psenny
- Durée : 93 minutes
- Sortie : 24 septembre 1965
- Nota : le reste de la fiche technique est identique à celui de L'Honorable Stanislas, agent secret (1963)
- Existe en VHS. Pas de DVD.
[modifier] Distribution
- Jean Marais (Stanislas)
- Nadja Tiller (Bénédicte Rameau)
- André Luguet (colonel de Sailly)
- Bernadette Lafont (Rosine Lenoble)
- Yvonne Clech (patronne de l'hôtel)
- Marcelle Arnold (Morin, secrétaire de Stanisla)
- Jacques Morel (le percepteur)
- Bernard Lajarrige (Paul)
- Edward Meeks (espion anglais)
- Billy Kearns (espion américain)
- Clément Harari (espion soviétique)
- Henri Tisot (Agent 07)
- Pierre Tchernia (journaliste télé)
- Jean-Roger Caussimon
- Guy Grosso
- Michel Modo
[modifier] Description de l'œuvre
L'influence des Barbouzes de Lautner, sorti l'année précédente, est flagrante. Hélas, Dudrumet n'est pas Lautner et surtout Michel Cousin n'est pas Michel Audiard... malgré quelques bonnes répliques.
On passe cependant un agréable moment grâce à Jean Marais qui, ne comptant pas sa peine, se parodie lui-même dans ses films de capes et d'épées.
André Luguet effectue une belle prestation, donnant bien le ton d'une comédie qui ne se prend pas au sérieux.
L'ensemble est aussi plus dynamique que L'honorable Stanislas précédent.
[modifier] Citations
Stanislas trouve Morin, sa dévouée secrétaire, qui a été ligotée et bâillonnée par des malfaisants (comme l'eût dit Audiard) dans un placard. Il entend en même temps les gémissements de son cher petit toutou venant du piano où il a été enfermé par les mêmes et va le délivrer immédiatement, ne s'occupant qu'ensuite de Morin.
Morin, une fois libérée : « On voit la place qu'on occupe dans le cœur de son employeur ! Ça fait plaisir ! C'est comme ça qu'on fait des bolcheviks ! »